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    En outre des opuscules qu'il publia dans sa jeunesse, Co-
 chard mit au jour une Description historique de la ville de
 Lyon, (Lyon, Périsse, 1817, in-42. ) Ce même ouvrage fut
reproduit plus lard avec de grands changements, sous le
titre de Guide du voyageur et de l'amateur à Lyon. (Pézieux,
 1826. in-18.) Arrêtons-nous sur cette production.
    Avant de tracer la statistique de la seconde ville du royau-
 me , M. Cochard donne l'histoire de sa fondation et des prin-
 cipaux événements dont elle fut le théâtre. Il s'attache à dé-
 crire les vicissitudes qu'a éprouvées le commerce de celte
 ville , depuis le commencement de la monarchie jusqu'à nos
 jours. Il explique les causes des extensions progressives, pour
 ne pas dire des déplacemen Is successifs d'une cité qui est des-
 cendue d'une montagne , et a traversé deux fleuves.
    En parlant des rues , des monuments , des établissements
 publics , l'auteur prodigue les anecdotes les plus curieuses et
 les plus piquantes , qui dévoilent des origines et qui expli-
 quent des étymologies jusqu'ici enveloppées de ténèbres.
    Après avoir raconté ce qui est, l'auteur parle de ce qui
 devrait être -, il indique ce qu'il faudrait faire pour embellir,
 et surtout pour assainir notre ville. Il cite avec vénération
 les Lyonnais illustres qui furent les bienfaiteurs de leur pa-
 trie ; et parmi eux, il met au premier rang le bon échevin
 Jean Cléberg ( le marieur de filles ) , auquel la reconnais-
 sance publique éleva une statue sur un roc voisin de Pierre-
 Scize.
    Ce philosophe était digne de la plume de Cochard, qui pu-
 blia en son honneur une Notice , sous ce titre : L'Homme de
 la Roche, ou Calendrier historique et anecdotique sur Lyon ,
 pour 1827. ( Lyon , Pézieux , in-18 ).
    Avec quel empressement l'homme dont je rappelle la mé-
 moire aimait à retracer celle des Lyonnais recommandables
 qui l'ont précédé! C'est dans des articles de journaux, dans
 des communications académiques, dans des notices particu-
 lières , qu'il a fait connaître Pompone de Bellièvre, qui fut