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4.12 tractions bizarrement groupées, on regrette qu'une dispo- sition architecturale, plus gracieuse ne les ait pas coordon- nées. On avait l à , sous la main, les éléments d'une élégante distribution. Nous entrons dans une cour autour de laquelle sont toutes les parties de l'établissement. Au centre, est situé l'appareil de dégagement. Il consiste en plusieurs fourneaux adhérents et sur la même ligne. Chaque fourneau est garni de trois cy- lindres de fonte (cornues) ; préalablement remplis de houille. C'est delà que le gaz se dégage pour se rendre dans des conduits (barillets) à demi pleins d'eau et placés au-dessus des fourneaux. De l à , le gaz, qui a subi un commencement de purification, arrive dans de très-gros tubes verticaux, contournés en spirale et renfermés dans des cuves pleines d'une eau froide, constamment renouvelée (condenseur). Plus loin, vous trouvez le dépuraleur dont la fonction est d'ache- ver l'épuration. Elle s'opère dans des caisses hermétiquement closes et pleines de mousse trempée à l'avance dans du lait de chaux. De l à , les tubes conducteurs déversent le gaz dans ces vastes réservoirs , équilibrés et suspendus, nommés (improprement) gazomètre ou gazogène. Ce sont d'immenses cuves en maçonnerie dans lesquelles s'élèvent et s'abaissent, selon la quantité de gaz contenu , de grands cylindres de tôle, fermés par le haut, ouverts par le bas, et maintenus en équilibre par un contre-poids, latéralement placé. A côté, dans une peUte salle, vpus examinerez les robi- nets qui mettent en liberté et lâchent parja ville le gaz em- prisonné dans le réservoir et comprimé par le poids de sa masse. £n parlant du gaz de l'éclairage à Lyon, on ne peut, sans injustice, passer sous silence le nom de M. Jules Rénaux dont la persévérante activité a su, après six ans d'efforls infruc- tueux, triompher de tous les obstacles qui repoussaient celte admirable découverte. Maintenant que le succès de sa création est assuré, cet habile industriel a tourné vers uu