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123 * l'on veut, mais des compilations dont l'utilité et le mérite ne sauraient être contestés. Bornons-nous à les rappeler som- mairement : Les Vertus du peuple, trois éditions. L'Ecole historique et morale du soldat et de l'officier, adop- tée dans toutes les écoles militaires de France avant la révo- lution ; Les Prières de l'Ecriture-Sainte ; L'Esprit de Mably et de Condillac, ouvrage analytique, qui mit l'auteur au rang des hommes de lettres que l'Assemblée constituante désigna pour l'éducation du prince royal ; Le Recueil des voyages amusants en France; Le Mentor vertueux, pour l'éducation des princes, trois éditions, livre placé par l'Académie française au rang de ceux qui devaient concourir pour le prix de l'utilité ; Le Fablier pour l'enfance (1) , la jeunesse et l'âge mûr ; nombre de journaux l'ont annoncée favorablement. Dans le Journal de Lyon du 28 décembre 1819, M. .1. G. fait remarquer que cet ouvrage , propre à être offert pour étrennes, réunit précisément toutes les qualités qu'on désire trouver dans un recueil qui doit servir à l'amusement et à l'instruction. La lecture, dit-il, eu est de tous les âges, et présente, rassemblés dans un cadre ingénieux, des récits pleins d'intérêt et de charme pour ceux qui n'ont pas encore appris à connaître les lieux , les événements et les usages dé- crits par l'auteur, ou des souvenirs agréables pour ceux qui ont parcouru les belles provinces dont son pinceau riant et facile a tracé le ta- bleau Un des meilleurs critiques du Journal des Débats, rendant compte des Soirées provençales, écrivait à la même époque (décembre 1 8 1 9 ) , que" M. Bérenger s'y montre partout « très-substantiel r très-gai, et qu'il peint « on ne peut mieux les sites qu'il a vus, et les caractères des peuples qu'il « visite et qu'il étudie. » C'est en vain qu'on a disputé à M. Bérenger la création de cet ouvrage. Aucun auteur n'a pu justifier de ses titres à la propriété des Soirées Proven- çales ; et le véritable auteur s'écrie avec raison dans son inventaire : « Elles « sont bien de moi ! » (1) Ce recueil ne contient que des fables en prose, et il n'y en a peut£