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l'on veut, mais des compilations dont l'utilité et le mérite ne
sauraient être contestés. Bornons-nous à les rappeler som-
mairement :
   Les Vertus du peuple, trois éditions.
   L'Ecole historique et morale du soldat et de l'officier, adop-
tée dans toutes les écoles militaires de France avant la révo-
lution ;
   Les Prières de l'Ecriture-Sainte ;
   L'Esprit de Mably et de Condillac, ouvrage analytique, qui
mit l'auteur au rang des hommes de lettres que l'Assemblée
constituante désigna pour l'éducation du prince royal ;
   Le Recueil des voyages amusants en France;
   Le Mentor vertueux, pour l'éducation des princes, trois
éditions, livre placé par l'Académie française au rang de ceux
qui devaient concourir pour le prix de l'utilité ;
   Le Fablier pour l'enfance (1) , la jeunesse et l'âge mûr ;

 nombre de journaux l'ont annoncée favorablement. Dans le Journal de Lyon
 du 28 décembre 1819, M. .1. G. fait remarquer que cet ouvrage , propre à
 être offert pour étrennes, réunit précisément toutes les qualités qu'on désire
trouver dans un recueil qui doit servir à l'amusement et à l'instruction. La
 lecture, dit-il, eu est de tous les âges, et présente, rassemblés dans un
 cadre ingénieux, des récits pleins d'intérêt et de charme pour ceux qui n'ont
pas encore appris à connaître les lieux , les événements et les usages dé-
crits par l'auteur, ou des souvenirs agréables pour ceux qui ont parcouru
les belles provinces dont son pinceau riant et facile a tracé le ta-
bleau
  Un des meilleurs critiques du Journal des Débats, rendant compte des
Soirées provençales, écrivait à la même époque (décembre 1 8 1 9 ) , que"
M. Bérenger s'y montre partout « très-substantiel r très-gai, et qu'il peint
« on ne peut mieux les sites qu'il a vus, et les caractères des peuples qu'il
« visite et qu'il étudie. »
   C'est en vain qu'on a disputé à M. Bérenger la création de cet ouvrage.
Aucun auteur n'a pu justifier de ses titres à la propriété des Soirées Proven-
çales ; et le véritable auteur s'écrie avec raison dans son inventaire : « Elles
« sont bien de moi ! »
  (1) Ce recueil ne contient que des fables en prose, et il n'y en a peut£