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le -19 dudit mois de février. M. Dagier nous apprend encore qu'il a découvert
une délibération du mois de juin 1657, où il est parlé d'une seconde représen-
tation donnée le 11 de ce mois par les mêmes comédiens au bénéfice des pauvres
malades, Le nom du directeur de la troupe n'est pas décliné dans ces.deux déli-
bérations; toutefois, M. Dagier pense avec M. P. que ce directeur pourrait bien
être l'auteur du Miscmffo'ope. (Note du rédacteur de la Revue du Lyonnais).




                                    LE GÉNÉBAl DUPHOT.


   Dupliot était né à la Guillotière ; on lui a consacré un article dans ia Biographie
Universelle de Miehaud, mais on a oublié de dire qu'il est'auteur d'une allégorie,
intitulée : Mon Rêve; 1796, in-8°. En citant le titre de cette brochure, que
nous ne connaissons pas, nous emprunterons ces quelques Clignes aux Souvenirs
de la marquise de Crêquy :
    « On avait déposé (1) le.'corps du général Dupliot, lequel avait été poignardé
dans les rues de Rome. Le cercueil était élevé sur une estrade au milieu de la
salle, qui était toute pavoisée de drapeaux tricolores]; on fît des panégyriques
 nterminables à la gloire du défunt, et tous les législateurs défilèrent à tour de
rôle, en étendant la main droite sur le cercueil du général Dupliot, et en disant,
chacun avec l'accent de sa province : Il sera vengé'! -— Je n'y comprends rien,
disait une vieille dame qui se trouvait dans la tribune, et j'entends : // sera mangé\
— Allons donc, citoyenne, lui répondit un jeune officier républicain, manger
le corps d'un générarqui est mort en Italie,'il y a plus de jrois mois! Comment
peux-tu supposer que des représentans du peuple soient capables d'une'pareille
saloperie?... Monsieur, lui dit notre émigré avec un air et d'union foudroyants,
ces gens-là sont capables de tout ! — Il s'applaudissait beaucoup de cette belle
réplique, et j'en ai ri toutes les fois que j'y ai repensé. » Tome VI, page Ui.
   M me de Créquy ajoute quelques pages plus loin que ;« Robespierre était logé
modestement rue St-Honoré, dans la maison d'un menuisier, et ^précisément en
face de ia rueSt-Florentin. » — La maison du menuisier a été démolie en 1803,
dit une note de l'éditeur des Souvenirs, et cela pour ouvrir une rue qui porte le
nom du général Duphot.


  0 ) Dans la salle du Corps Législatif.