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Une lettre du 4 septembre du même au même contient le pas-
sage suivant:
« L'office est aultre encores que je ne pensois, il y a 3001. de
« gaiges comme je vous ay escript; puis un homme de place de
« l'un de ses archers que sont 180 1. bref Testât exercé "vault 300
« écus par an, il a séance en jugement là hault avec les conseilliers
« du présidial. »
1666. » Mort à Montiuel, de Jacques Cretenet, instituteur des missionnaires
de St-Joseph, établis à Lyon en 1661. — II existe une vie de cet
homme pieux, publiée à Lyon en 1680, iii-8", qui paraît avoir
pour auteur l'abbé Villemot, chanoine de St-Nizier et promoteur
de l'archevêché de Lyon, et non, — comme l'ont cru quelques
biographes,-—un prétendu N. Orame dont on trouve le nom écrit
ainsi dans le privilège : N. 0. R. A. M. E. Voyez les Vies des Saints
du diocèse de Lyon, par M. Collombet, page 300.
1706. » Pose de la première pierre du portail de l'Hôtel-Dieu.
1794. 2 Le citoyen Tarpan jeune, agent national de Commune-Affranchie,
écrit aux représentais du peuple : « J'ai fait exécuter à l'instant
même votre arrêté en date du jour d'hier, qui ordonne la mise en
liberté de 78 individus détenus dans les maisons dites Joseph
ou des Recluses.,... Les citoyens que vous avez rendus à la liber-
té,... m'ont invité d'être auprès de vous, citoyens représentans,
l'organe de leur respectueuse reconnaissance et de leur soumission
et attachement sans borne à la Convention nationale qui a substitué
la justice impartiale à la terreur destructive de cette liberté sainte,
sur laquelle se fonde la félicité publique.»—Le même jour, Tar-
pan jeune adresse aux mêmes représentans cette seconde lettre •.
« Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour l'exécution de
votre arrêté (du 14 fructidor courant) qui porte pour première dis-
position que le théâtre sera ouvert à Commune-Affranchie. Dès que
je serai instruit du jour de l'ouverture, je requerrai le général
commandant de la place pour qu'il y soit placé une force armée
pour maintenir l'ordre ; des commissaires seront chargés de veiller
à ce que , dans l'intérieur de la salle, la décence y règne, et que
les citoyens y jouissent du double plaisir que procure le délasse-
ment honnête joint à l'instruction....»
1814. » Mort de Jean-Emmanuel Gilibert, médecin et naturaliste, né à Lyon
le 21 juin 1741, auteur et éditeur de plusieurs ouvrages. •— En
•
1782 , pendant son séjour en Pologne, où il professa l'histoire na-
turelle dans l'université de Wilna, M. Gilibert ayant échappé au
poisun, le roi de Pologne fit frapper une médaille avec cette lé-