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                   Pour aller disputer la victoire à Louis,
                   Jules avait fait sortir ses guerriers asservis
                   Des murs où triompha jadis le grand Pompée,
                   Dans le Tibre soudain jetant alors ses clés,
                   Il dit à ses soldats , en ceignant son épée :
                    « Dans les combats auxquels nous sommes appelés,
                    « De quel secours pourraient être les clés de Pierre ?
                    « Le glaive de saint Paul doit suffire à la guerre. »
168-i. » C'est par erreur que plusieurs biographes ont placé sous celte date
             la mort de Charles Spon > célèbre médecin, ami et correspon-
             dant de Guy-Patin, né à Lyon , le 2S décembre 1609. Charles
             Spon a cessé de vivre le 21 février. Voyez son article dans la Bio-
             graphie nniv.
1568. 23 M. de Birague , lieutenant du roi à Lyon , fait égorger dans le châ-
             teau de Pierre-Scise, deux officiers de la garnison , sans qu'on
             ait jamais eu le motif de cette exécution. Voyez l'Hist. de Lyon ,
             C. de Rubys , page 415 , et le Calendrir historique de M. Cochard,
             pour 1829, page 42.
1793. > La commission populaire, républicaine et de salut public du dépars
       >
              tement de Rhûne-et-Loire, publie la proclamation suivante :
                     « BRAVES LYONNAIS !
                    « Vous avez longtemps gémi sous le joug de l'anarchie : ce mons-
               tre que vous avec combattu si vigoureusement le 19 mai , n'est
               point encore détruit ; c'est une hydre toujours renaissante , et
               vous ne sauriez trop la surveiller. Le jour est arrivé où il faut im-
               poser silence aux factieux et aux malveillans ; le jour est arriva
               où il faut anéantir toutes les machinations infernales ourdies par,
                le crime et inventées par la calomnie.
                    Vous êtes peut-être à la veille de voir vos possessions attaquées;;
                de nouveaux satellites rassemblés sous les ordres d'un de ces pro-,
                consuls qui prêchent le pillage, semblent menacer votre ville : il
                vous faut des moyens de défense, et vous ne pouvez en trouver
                de prompts et de sûrs qu'en organisant promptement une armée
                qui, rassemblée dans des casernes, livrée aux instructions mili-
                 taires , puisse toujours être disponible, et prête à obéir aux or-
                 dres du général.
                    Cependant, par une suite de cette malveillance qui toujours
                 a mis des entraves aux établissemens les plus utiles , et par des
                 bruits sourds et calomnieux qu'on a soin de répandre, l'on cher-
                 che à vous persuader qu'entre la troupe soldée et la garde na-
                  tionale, il existera une ligne de démarcation. Bien n'est plus faux.