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  Rhône depuis qu'il a quitté son ancien lit, n'était venu en décou-
  vrir quelques parties. »          -        .
    M. Laurent poursuivant sa dissertation, combat avec le même
  bonheur l'opinion de M. Clerjon qui prétend que la construction
 de ces voûtes ne remonte qu'au temps du moyen-âge et réfute
  aussi M. Cochard qui les attribue aux sires de Beaujeu.
    Il aborde ensuite l'histoire de Miribel, dont nous allons donner
 l'analyse le plus succinctement possible.
    La douceur et les largesses de Jules César envers les peuples
 qu'il avait conquis lui faisaient de nombreux partisans , et ceux
 d'entre eux qui jusqu'alors n'avaient eu pour asile que de som-
 bres forêts ou les creux de quelques rochers , quittèrent ces de-
 meures sauvages pour se construire des habitations dignes de
 leur nouvel avenir. Le château de Mire Bellum fut bientôt en-
 touré de plusieurs constructions et cette ville naissante prit le
 nom de cette forteresse. Son enceinte s'étendit immédiatement
 au sud jusqu'au pied du coteau , et pouvait avoir de l'est à l'ouest
 une largeur de cinq cents mètres. Les murs de chaque maison ,
 bâtis en briques et en cailloux roulés , sans être d'une grande
élévation , présentaient une épaisseur extraordinaire ; les ouver-
tures étaient petites et peu nombreuses , les rues tortueuses et
étroites, et la ville en général offrait plutôt l'aspect d'une im-
 mense forteresse que la vue d'un peuple désirant jouir des dou-
 ceurs que procure une civilisation parvenue à un certain degré.
 Sans cesser d'être sous la domination romaine, Mire-Bellum, peu
de temps après sa fondation, fut réuni d'après la nouvelle divi-
sion d'Auguste, à la Gaule Lyonnaise, et fit partie de cette pro-
vince jusqu'en 456, époque de la défaite de Richiaire par Gon-
deuch, roi des Bourguignons, et de la réunion à ce royaume
des provinces du Lyonnais, du Tivarais et de la Haute-Pro-
vence.
   M. Laurent nous montre successivement la ville de Miribel
faisant partie en 934 de la principauté de Mâcon créée par Louis
d'Outremer en faveur d'Albéric I e r ; désolée en 1033 par une fa-
mine épouvantable; réduite sous la dépendance de Guillaume de
Châlons jusqu'en 1185 ; appartenant aux sires de Beaujeu en
1219 ; prise en 1348 par Humbert II dauphin du Viennois; pas-