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478 les figures de la Seine et de la i-ivière d'Arcueil, qui décorent le Château-d'Eau, sur la place du Palais-Royal , sont également de Guillaume Coustou. Il avait fait le grand bas-relief de Louis XV entre la Vérité et la Justice, qui décorait, avant la révolution , la cheminée de la grand'chambre du palais , et l'on voit encore au palais Bourbon,, dans l'entablement de l'avant-corps du milieu , un de ses bas-reliefs les plus beaux, représentant le soleil sur son char , prêt à commencer sa course ; les Saisons , désignées par quatre génies , tiennent les rênes de ses chevaux. Au château de Versailles , dans la chapelle , sont deux autres de ses bas-reliefs , représentant la Visitation et Jésus , au milieu des Docteurs; dans la chambre à coucher du roi , au-dessus du lit, il a fait deux Renommées et la France, assise , veillant à la conservation de son prince , e t , dans une des allées du théâtre d'eau , près des bains d'Apollon , est une de ses meilleures sta- tues , celle de Bacchus. Au château de Choisy , il a fait la belle figure à 'Apollon , sculptée dans le fronton de la porte du grand salon. Autrefois on remarquait, dans les jardins du grand Tria- non , la belle statue qu'il fit de la reine Marie Leczinscka , re- présentée sous les traits de Junon , et qui servait de pendant à celle de Louis XV, représenté sous les traits de Jupiter, due a l'habile ciseau de son frère aîné. Au château de Marly, il a fait une partie des Sphinx et des groupes d'enfans qui décorent les pérons, la statue d'Hypomène qu'on voyait au milieu du bassin de la salle des ormes , celle d'Apollon qui s'élevait au milieu du bassin de la salle verte , le superbe groupe de l'Océan et de la Méditerranée qui ornait le tapis vert, enfin les admirables che- vaux qui étaient placés à l'extrémité de la terrasse, du côté de l'abreuvoir , et qui embellissent aujourd'hui l'entrée de l'avenue des Champs-Elisées, à Paris. La sculpture n'offre rien de plus hardi, de plus vigoureux , de plus parfait que ces deux chevaux qui se cabrent et les deux écuyers qui les contiennent ; tous les connaisseurs les mettent infiniment au-dessus des chevaux du Mont Quirinal à Rome , que l'on suppose être l'ouvrage de Phi- dias et de Praxitèle, et que le grand Constantin fit venir d'A- lexandrie. Les moins estimés des ouvrages de Guillaume Coustou ne sont