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dont les noms, attachés à des rues ou à des places, se sont
incorporés à la langue du pays.
   Nous avons préféré la forme chronologique comme celle qui
représente le plus exactement l'histoire telle qu'elle s'est passée.
Pour en offrir une image fidèle, nous aurions voulu exprimer
chaque époque dans la langue qui lui fut propre ; mais nous ne
l'avons pas fait, parce qu'il eût fallu pour cela écrire quelques
pages en latin, et plusieurs autres dans une langue qui nous est
moins familière encore , quoiqu'elle soit l'intermédiaire entre la
nôtre et celle des Romains (1).
    (1) Nous n'avons pas même résolu jusqu'ici la question élémentaire de savoir si le
nom de Lyon est venu de Lugdunum paî des altérations successives ( Lygdonùm ,
Lyonum), ou s'il a rapport au noble animal qui sert encore aujourd'hui d'emblème
à notre ville. Nous nous contentons de rappeler ici que , nommée Lugdunum dans
l'inscription de Gaëte , Aevyfnn'cv par Strabon , géographe du temps d'Auguste et
par Dion Cassius, historien du 2 e siècle, elle conserve le nom de Lugdunum dans
les chroniques latines du moyen-âge; au 14e siècle, on lit Lugdunum dans les
actes latins, et Lyon dans les actes français ou plutôt romans; les Chroniques
 de Saint-Denis, écrites aussi vers cette époque , donnent Lyons, et c'est plus tard
seulement que l'on trouve Lion. Il n'y a guère plus d'un siècle qu'on est revenu
à l'ancienne orthographe, Lyon.




  N. B. Trois points ... indiquent un espace incertain de quel
ques années.