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Marolles mentionne, parmi les ouvrages de Michel de Pure,
une Erigone et ne dit pas si c'est un roman ou une pièce de théâ-
tre , ni si cet ouvrage a été imprimé.
L'abbé de Pure mourut en 1680 (1), à la fin de mars ou au com-
mencement d'avril. « Nous avons fait, par la mort de l'abbé de
Pure, disait le Mercure galant, avril, 1680, pag. 218-9., une perte
dans les belles-lettres , qui n'est pas aisée à réparer. Son éru-
dition aisée et profonde tout ensemble, et cet agréable feu d'es-
prit qu'il faisait briller dans sa conversation, l'avaient fait aimer
de quantité de personnes très-considérables. Il estait pelit-fils
d'un prevost des marchands de Lyon , et oncle de M. de la Baro-
lière (2), conseiller au grand conseil. »
Loret, dans sa Muse historique *, loue beaucoup l'abbé de
Pure :
Loizon , Ribou, tous deux libraires,
Ont mis au jour depuis naguères
Trois livres grandement prisés