Compte-rendu de Pierre Charnier au sujet de diverses affaires relatives aux fonctions cumulées de prud'homme et d'écrivain public, du 27 au 29 avril 1856 (Bibliothèque municipale de Lyon - Fonds ancien, MS RUDE 378 f.278-280)
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En haut du recto 278, Pierre Charnier note les affirmations de l'apprenti Benoît Malo au sujet de Barbier, chargé de la surveillance de l'atelier où il est employé. L'apprenti déclare que ce dernier "boit la bouteille" avec maître Vignaud".

Pierre Charnier relate ensuite sa visite à l'artiste Saint-Jean, peintre recommandé par le "digne ami Lambert". Le peintre a apparemment effectué une expertise des tableaux que possède Pierre Charnier, et lui transmet ses conclusions à ce sujet.

En date du , en haut du verso 278, Pierre Charnier réalise le brouillon d'une lettre adressée au président du Conseil des Prud'homme dans laquelle il l'informe des plaintes de l'apprentie Jeanne-Marie Baizet.

Au recto 279, Pierre Charnier rédige deux brouillons. Le premier adressé au sénateur pour André Pélochon, "ancien boulanger ruiné par les crédits fait à sa clientèle" qui sollicite un second secours de la part du sénateur pour l'assister dans la situation difficle où le plonge une "fièvre contractée en travaillant dans les égoûts". La seconde adresse concerne Mme Millot. Pierre Charnier l'informe de la réévaluation nulle du salaire de son fils, apprenti. Cette dernière lettre est signée de Pierre Charnier et Morel.

Au verso 279, Pierre Charnier a dessiné un diable cornu portant un marteau pour symboliser l'affaire, exposé au verso 278, qui oppose Durand, compagnonne tisseuse, à son patron qui l'accuse de produire la nuit, des bruits étranges. Après avoir consulté un médecin, l'employée estime que son patron doit lui payer la semaine d'arrêt que le médecin lui a ordonné.

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