Recherche : appliName:"presseXIX" type:("article" OR "illustration" OR "page") subject:"arts et loisirs/musique" AND NOT active_s:"INACTIVE"Tout droit réservé, Bibliothèque municipale de Lyon2010-02-02T00:21:57.718ZPER001829032010-02-02T00:21:57.718ZCauserieMauprat, Jacques Cosima Wagner, chez elle, à Bayreuth, a eu le rare courage de supprimer les claqueurs. C'est que Bayreuth est un temple plutôt qu'un théâtre. Et le rayonnement d'art qui se dégage des supprimer la claque et tous les artistes se sont engagés solennellement à ne plus rechercher à l'avenir les succès stipendiés ni les applaudissements tarifés. Est-ce la fin des vieuxPER001829162010-02-02T00:24:49.853ZCauserieMauprat, Jacques catholiques, protestants, francs-maçons et libres-penseurs pour se rouer de coups mutuellement aux cris de « mort aux juifs ! »
Au Tivoli-Vauxhall, l'autre jour, la fête fut charmante et particulièrement bien ordonnée. Cinq mille personnes se pressaient à ce plaisir bien parisien. Il y avait de tout parmi l'assistance entassée dans cette exquisePER001829472010-02-02T00:27:44.789ZCauserie ou à Pékin, cela dépend de lui. L'ami en question n'aura qu'à placer dans un phonographe le cliché qu'il aura reçu, et le tour sera joué.
En fait de miracles phonographe, sans son autorisation, plusieurs morceaux chantés par elle et il en donnait au rabais des auditions publiques. Il annonçait des Concerts de la Patti sans la Patti. La cantatricePER001829542010-02-02T00:29:43.799ZCauserieMauprat, Jacques un révolutionnaire. L'art italien, qui depuis, mais alors ! était en pleine vogue, et les efforts de l'auteur de l'Africaine, pour accroître le rôle de l'orchestre et de la au culte un peu démodé de Meyerbeer, ont pu, en effet, revivre la semaine passée, leurs émotions d'autrefois, en applaudissant le Prophète et son interprète si splendidement douéePER001915982010-02-02T00:32:00.251ZCauserieMauprat, Jacques passion, car l'émeute se mit à gronder autour du Vieux-Port pour protester en faveur de l'art lyrique et la paix publique fut gravement troublée par amour de l'harmonie et de l'impossible se. fait réalité, où l'invraisemblable devient le vrai. Je n ' ignore pas qu'on lui en prête peut-être plus qu'il n ' y en a : mais on ne prête qu'aux riches ! Et, aussi bien, laPER00111502010-02-02T00:32:35.073ZCauserieMauprat, Jacques traditionnelle permet d'affirmer, comme à l'ordinaire, que nos « étoiles en herbe » ont besoin de grandir longtemps et beaucoup, avant de se ranger parmi les constellations de l'art dramatique assez forts en thème, et les autres de bons petits cancres. Car vous n'ignorez pas que, parmi ces apprentis de l'art, il en est qui sont faits pour devenir artistes comme moi pour êtrePER0011011302010-02-02T00:36:19.265ZCauserieMauprat, Jacques surgi ces jours-ci, qui, malgré leur peu d'importance, n'en ont pas moins largement défrayé la chronique, et c'est de ces derniers que nous voulons dire un mot. Dans l'un comme dans l'autre, des journalistes sont en cause, et aussi, dans une certaine mesure, des reines. Entre ces dernières la distance est grande, puisqu'il s'agit, d'un côté, d'une illustre princessePER0011012302010-02-02T00:42:03.349ZCauserieMauprat, Jacques épreuve, et l'on va voir que le nouveau Président s'en est tiré tout à son honneur.
Si l'on s'en rapporte au vieil adage, il est entendu qu'en notre bon pays de quand il s'agit du chef de l'Etat.
Aucun des présidents de la troisième République n'y échappa, à commencer par les lunettes dor et le toupet de Thiers et les motsPER0011012362010-02-02T00:43:51.742ZCauserieMauprat, Jacques revêtir sa pensée.
La musique elle-même, dont il est l'auteur, est des plus impressionnantes ; sous sa forme simple et sans prétention elle abonde en traits Causerie
Un statisticien des plus distingués ils le sont d'ailleurs tous, et leur distinction n'a d'égale que leur modestie ; cPER0011012372010-02-02T00:44:08.272ZCauserieMauprat, Jacques Causerie
Le printemps bat son plein, les marronniers de nos squares étalent fièrement l'abondante parure de leurs thyrses d'albâtre, et'attarde de plus en plus sur nos têtes ; la nature en fête incite les curs à la joie, la joie de vivre, et pousse les cerveaux humains à bannir les pensers moroses