LA POLITIQUE
Pendant longtemps le gouvernement actuel a été considéré comme un gouvernement de combat contre le cléricalisme.
La loi sur les associations, fût plutôt dirigée indirectement contre le parti socialiste et contre les travailleurs organisés. *
Cependant le semblant de guerre aux nonnes et, aux congrégations, faisait espérer à la démocratie républicaine et anti-cléricale : le vole de la suppression du budget des cultes, et là séparation des églises et de l'Etat.
Et. Jela était dans la pensée de quantité de gens qui ne soutenaient le gouvernement que pareequ'ils croyaient en la réalisation de cetb réforme du programme républicain.
Ils n'avaient pas peur de le réclamer hautement, et de s'en faire un argumen pour combattre les socialistes révolutionnaires qui n'avaient pas « coupé n de commande.
Quelle attitude vont ils prendre main tenant après les déclarations de M. Combes î
Vont-ils encore et quand même, soutenir ce ministère de jésuites en robes courtoises. Qui, hier, faisait sem blant de combattre l'esprit religieux, dans une guerre apparente seulement contre le cléricalisme, qui, mardi dernier défendait la religion et la proclamait indispensable, comme une inéluctable nécessité,paree qu'il s'agissait du budget des cultes et de la suppression ds cinquante millions de bonne « qaletle » qu'on distribue bon an mal an, aux prêtres de toutes les religions
Voici avec quels arguments M. Com bes ee pourfendeur de curés, de frères de sce.rrs, selon les Lucullus et les libre-penseurs fin de siècle a défendu le budget des cultes et combattu la séparation des églises et de l'état.
« En votant la séparation des églises et de l'état, vous créeriez le" membres du parlement « un grave embarras à la république et vous jetteriez 1 ebouble dans les consciences.
« Bien qaa partisan de la séparation « « nous voulons encore maintenir le « Concordai 1 pareeque nous cmsidé«rons le sidées religieuses comme actuellement nécessaires ».
« En un mot la séparation aurait de gros ineyonvénints en ce « moment »
L'opinion exprimée par M. Combes ne serait désavoué par aucun homme politique réactionnaire.
Mi Mériflg, M, mbfttj.1 M. le. cpmt« j
de Mun, y compris les deux abbés de la Chambre, y ont certainement souscrit des deux mains. On ne pouvait iparler mieux au sens religieux du mot.
Nous qui n'avons pas l'habitude de battre la grosse caisse avec la suppression prtielle d'un budget quelconque est à même de donner des résultats appréciables, nons nous bornons en considérant qu'une suppression générale du buclgj tde la bourgeoisie, seule relatant ce fait à montrer la supperche rie des dirigeants qui amusent le popu
10 aveedes bulles de savon qui le pas sionnent parfois, mais qui crèvent à la pemière occasion et montrent tout le vide, tout le néant, des promesses des dirigeants bourgeois.
Pierre ARGAUD.