ÉLIANE

Roman psychologique dédié à Victor Hugo

Suite) — N° 29

André ne put s'empêcher de rire, accepta ; ils fumèrent de compagnie. Jamais veillée de noce plus singulière. On y parla de tout, excepté de tendresse. Madame énuméra les visites qu'elle ferait tel jour, les réunions où elle serait conviée, les toilettes qu'elle s'achèterait, puis commença à s'endormir en discutant, très perplexe, si sa toilette des visites du retour serait loutre, prune, ou vin de Bordeaux.

— Mon amie, vous dormez, fit monsieur.

— Je tombe de sommeil; mais comme vous êtes agréable, ce soir ! restez encore !

Elle se redressa sur le divan, se leva, chercha dans une malle une résille de soie pour se l'ajuster devant l'armoire à glace, avec le soin, l'élégance qu'elle apportait en toute chose.

— Bon ! cette vilaine boucle ne tient pas ! mes tempes se découvrent, cela me rend presque laide ! C'est étonnant comme cette mode de cheveux à la chien a pris ! Aussi, ça va à tout le monde ! Mais vous devez la trouver horrible, comme tout ce qui est trop original ?

— Ne sais-je pas discerner ce qui va ! Il faut convenir qu'à certaines cela donne un mauvais air; d'autres, à sa faveur, sont tout à fait enlaidies ; vous leur devez un cachet ravissant : le cachet de quelques modèles de Léonard de Vinci ; mais je vous les aime un peu frisés ou même en broussailles ; je déteste ces mèches en chandelles ou ces tortillons affectés.

— Comme les porte Marie de Mons ! reprit-elle vivement; j'appelle ceci : être coiffée en flammes du purgatoire !...

— Oh ! mais c'est d'une ressemblance ! fit l'époux, Ils rirent follement tous deux.

La coquette se jeta un dernier coup d'oeil au miroir, parut ravie, s'assit en tournant le dos à son spectateur pour changer, à la faveur des bords du long peignoir rose, ses bottines contre des mules en satin ; le mari put apercevoir à peine, bien qu'il se courbât en deux, le bout mince du pied mignon chaussé de soie paille.

Elle se releva encore, quitta un à un ses bijoux, ses manchettes, plantée devant l'armoire à glace, se regarda de la tête au pied et ajouta, avec sa naïveté merveilleuse :

— Je vous ai gardé le plus longtemps possible. Je ne puis plus rien dépouiller devant un jeune homme sans être inconvenante. Au reste, un rigide comme vous ne le souffrirait certes pas !

Elle alluma un petit flambeau :

— Bonsoir, André!

Il prit le bougeoir, entr'ouvrit la porte :

— Bonsoir, Eliane !

— Eh bien ! vous ne m'embrassez pas ?

Elle prit un baiser sur sa joue et se le fit rendre.

— Ah ! à propos, ne vous avisez pas de me faire réveiller avant cinq heures du soir. Adieu ! vous ouvrez des yeux de somnambule !

André se retira dans sa chambre, puis revint frapper à la porte d'Eliane.

— Qu'est-ce?

— Ma chérie, n'oubliez pas votre prière ?

— Je la fais à l'instant dans mon lit, je suis bien trop lasse pour me tenir à genoux.

André rêva qu'il priait à genoux près de sa femme, en pleurant de son indifférence, mais un beau rayon de radieux soleil apparut et illumina sa compagne penchée près de lui, toute vêtue de blanc, avec ses grandes ailes d'ange ; le jeune mari, à demiéveillé, murmura :

— Elle est entrée dans la vie sans ternir sa robe blanche ! Au matin, sa première pensée fut pour sa femme.

— Elle dort de son sommeil de baby ! Oui, comme les cygnes, comme ces oiseaux blancs plongeant tout entiers dans un lac, quand ils en sortent, si l'on caresse leurs ailes, il ne semble pas que l'eau les ait effleurés.

Depuis son retour d'Italie, depuis son mouvement si plein de chaleur, de grâce enfantine, depuis les larmes de joie touchante qu'elle a versées suspendue à mon cou, je l'aime ! je l'aime à jamais !

Il sourit doucement.

— Je parle comme un feuilleton, j'en riais bien ; mais c'est l'histoire éternelle . je ne trouve rien de plus beau à dire !

Le bruit d'un pas léger lui parvint à travers la cloison.

— Déjà éveillée !

Il enfila sa robe de chambre, chaussa des pantoufles, comme un voleur alla entre-bâiller la porte de la chambre voisine. Il y vit sa femme à genoux, ses splendides cheveux tombaient en nombreux ruisseaux d'or autour d'elle, enveloppée dans un immense peignoir de nuit dont la traîne s'étendait fort loin sur le tapis ; à ses bras nus, accoudés au rebord de son lit, étaient rivés des cercles d'or lui venant de sa mère, sa tête un peu relevée ressortait dans le cadre vaporeux de ses boucles blondes ; ainsi,

elle représentait étrangement l'ange de son rêve ; mais, il vit de larmes tomber une à une sur ses mains croisées ; pris de désespoir, il s'enfuit pour ne point se trahir : « Qu'a-t-elle ? se dit—il avec une indicible amertume. Pourquoi ces pleurs ? pour Sowareff peut-être ! "

Mais il ne se découragea pas. Il faudra dompter cette nature, il la domptera, il saura prendre la froideur, l'aspect énigmatique de son premier et unique rival, il emploiera en un mot tous les moyens que lui suggérera une longue, attentive, patiente étude, il faudra la dominer, il la dominera, sera fier, étrange, ne cédera qu'à coup sûr, quelles que soient les souffrances d'une pareille entreprise ; sera dur, s'il le faut même, son coeur broyé devra-t-il pleurer du sang, car le caractère bizarre d'Eliane ne se pliera qu'à la cravache; elle est de cette sorte, adorant celui qui sait frapper. A elle surtout on peut appliquer ces mots : « L'amour chez l'homme c'est la tyrannie, chez la femme c'est l'esclavage, le jour où elle ne subit plus le joug, elle n'aime plus. »

Eliane ne le subissait pas encore.

— Comment avez-vous passé la nuit ? dit soudain à André une voix qui fit bondir quelque chose en lui-même.

— Très bien, mais vous, il n'est pas cinq heures du soir?

— Oh ! moi, j'ai un sommeil d'oiseau... J'ai pleuré ce matin !

— Pourquoi? demanda André en fronçant les sourcils dans une crainte poignante de la réponse qu'il savait devoir être franche.

— J'ai rêvé à maman, au réveil j'étais inondé de larmes, je l'oublie pas, ma pauvre petite mère ! Menez-moi à la messe pour elle? Si nous allions, dès le lendemain, la prier, cela portera bonheur à notre mariage.

— Vous savez ce que réponds à une telle demande ! dit-il, immensément soulagé. Quelle messe aurons-nous ?

— D'après la femme de chambre, il y en a une à dix heures, donc dans une heure... Mon pauvre coeur est gros, gros, consosolez-moi.

Par son geste favori elle promena sa tête frisée sur l'épaule du jeune homme, qui résista à cette caresse par un véritable effort.

— Relevez-vous enfant, laissez-moi, je veux m'habiller.

— Vous ne m'avez même pas tendu la main ?

— Cela ne ressemblerait-il pas trop aux paroles que vous m'avez interdites ? Des câlineries étant de beaucoup pire que des compliments vous déplairaient bien davantage.

— Oui, autrefois, quand j'avais du chagrin... d'amour.

— C'est mon tour aujourd'hui.

— Quoi ! s'écria-t-elle, vous m'avez épousé sans me le dire !

— Vous avez gardé le secret de votre fortune, reprit-il avec une froideur polie, cela pour vous soustraire à ma direction raisonnable, organisatrice ; moi, celui de mon coeur, pour me soustraire à votre domination tyrannique que j'aurais pu subir et que je redoutais comme le plus grand des périls.

La figure de l'enfant gâtée revêtit une expression de stupeur.

— Alors je ne peux plus compter sur vous comme sur un ami dévoué, votre pensée ne sera pas à moi, à moi toute seule ?

— Je vous reconnais un admirable penchant pour le dévoûment sans bornes... chez les autres. Vous me croyiez un chien de Terre-Neuve, prêt à lécher la main qui frappe, adorer vos caprices, applaudir à votre indifférence.

— Oh ! quelle trahison ! cria-t-elle avec un beau geste indigné. Me voilà de nouveau malheureuse, moi qui voulait si franchement devenir bonne I Vous aimer, mériter votre affection ! Ce n'est pas juste ! C'est affreux ! cria en elle une rage subite. Ah ! vous avez voulu la guerre, nous l'aurons!... Et le même cri désespéréré qu'à la mort de sa mère lui échappa : Oh ! maman, prends-moi !

( A suivre).

Ayme DELYON.

Contenu textuel de l'image : ÉLIANE
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Contenu textuel de l'image : André ne put s'empêcher de rire, accepta ; ils fumèrent de compagnie. Jamais veillée de noce plus singulière. On y parla de tout, excepté de tendresse. Madame énuméra les visites qu'elle ferait tel jour, les réunions où elle serait conviée, les toilettes qu'elle s'achèterait, puis commença à s'endormir en discutant, très perplexe, si sa toilette des visites du retour serait loutre, prune, ou vin de Bordeaux.
Contenu textuel de l'image : — Mon amie, vous dormez, fit monsieur.
Contenu textuel de l'image : — Je tombe de sommeil; mais comme vous êtes agréable, ce soir ! restez encore !
Contenu textuel de l'image : Elle se redressa sur le divan, se leva, chercha dans une malle une résille de soie pour se l'ajuster devant l'armoire à glace, avec le soin, l'élégance qu'elle apportait en toute chose.
Contenu textuel de l'image : — Bon ! cette vilaine boucle ne tient pas ! mes tempes se découvrent, cela me rend presque laide ! C'est étonnant comme cette mode de cheveux à la chien a pris ! Aussi, ça va à tout le monde ! Mais vous devez la trouver horrible, comme tout ce qui est trop original ?
Contenu textuel de l'image : — Ne sais-je pas discerner ce qui va ! Il faut convenir qu'à certaines cela donne un mauvais air; d'autres, à sa faveur, sont tout à fait enlaidies ; vous leur devez un cachet ravissant : le cachet de quelques modèles de Léonard de Vinci ; mais je vous les aime un peu frisés ou même en broussailles ; je déteste ces mèches en chandelles ou ces tortillons affectés.
Contenu textuel de l'image : — Comme les porte Marie de Mons ! reprit-elle vivement; j'appelle ceci : être coiffée en flammes du purgatoire !...
Contenu textuel de l'image : — Oh ! mais c'est d'une ressemblance ! fit l'époux, Ils rirent follement tous deux.
Contenu textuel de l'image : La coquette se jeta un dernier coup d'oeil au miroir, parut ravie, s'assit en tournant le dos à son spectateur pour changer, à la faveur des bords du long peignoir rose, ses bottines contre des mules en satin ; le mari put apercevoir à peine, bien qu'il se courbât en deux, le bout mince du pied mignon chaussé de soie paille.
Contenu textuel de l'image : Elle se releva encore, quitta un à un ses bijoux, ses manchettes, plantée devant l'armoire à glace, se regarda de la tête au pied et ajouta, avec sa naïveté merveilleuse :
Contenu textuel de l'image : — Je vous ai gardé le plus longtemps possible. Je ne puis plus rien dépouiller devant un jeune homme sans être inconvenante. Au reste, un rigide comme vous ne le souffrirait certes pas !
Contenu textuel de l'image : Elle alluma un petit flambeau :
Contenu textuel de l'image : — Bonsoir, André!
Contenu textuel de l'image : Il prit le bougeoir, entr'ouvrit la porte :
Contenu textuel de l'image : — Bonsoir, Eliane !
Contenu textuel de l'image : — Eh bien ! vous ne m'embrassez pas ?
Contenu textuel de l'image : Elle prit un baiser sur sa joue et se le fit rendre.
Contenu textuel de l'image : — Ah ! à propos, ne vous avisez pas de me faire réveiller avant cinq heures du soir. Adieu ! vous ouvrez des yeux de somnambule !
Contenu textuel de l'image : André se retira dans sa chambre, puis revint frapper à la porte d'Eliane.
Contenu textuel de l'image : — Qu'est-ce?
Contenu textuel de l'image : — Ma chérie, n'oubliez pas votre prière ?
Contenu textuel de l'image : — Je la fais à l'instant dans mon lit, je suis bien trop lasse pour me tenir à genoux.
Contenu textuel de l'image : André rêva qu'il priait à genoux près de sa femme, en pleurant de son indifférence, mais un beau rayon de radieux soleil apparut et illumina sa compagne penchée près de lui, toute vêtue de blanc, avec ses grandes ailes d'ange ; le jeune mari, à demiéveillé, murmura :
Contenu textuel de l'image : — Elle est entrée dans la vie sans ternir sa robe blanche ! Au matin, sa première pensée fut pour sa femme.
Contenu textuel de l'image : — Elle dort de son sommeil de baby ! Oui, comme les cygnes, comme ces oiseaux blancs plongeant tout entiers dans un lac, quand ils en sortent, si l'on caresse leurs ailes, il ne semble pas que l'eau les ait effleurés.
Contenu textuel de l'image : Depuis son retour d'Italie, depuis son mouvement si plein de chaleur, de grâce enfantine, depuis les larmes de joie touchante qu'elle a versées suspendue à mon cou, je l'aime ! je l'aime à jamais !
Contenu textuel de l'image : Il sourit doucement.
Contenu textuel de l'image : — Je parle comme un feuilleton, j'en riais bien ; mais c'est l'histoire éternelle . je ne trouve rien de plus beau à dire !
Contenu textuel de l'image : Le bruit d'un pas léger lui parvint à travers la cloison.
Contenu textuel de l'image : — Déjà éveillée !
Contenu textuel de l'image : Il enfila sa robe de chambre, chaussa des pantoufles, comme un voleur alla entre-bâiller la porte de la chambre voisine. Il y vit sa femme à genoux, ses splendides cheveux tombaient en nombreux ruisseaux d'or autour d'elle, enveloppée dans un immense peignoir de nuit dont la traîne s'étendait fort loin sur le tapis ; à ses bras nus, accoudés au rebord de son lit, étaient rivés des cercles d'or lui venant de sa mère, sa tête un peu relevée ressortait dans le cadre vaporeux de ses boucles blondes ; ainsi,
Contenu textuel de l'image : elle représentait étrangement l'ange de son rêve ; mais, il vit de larmes tomber une à une sur ses mains croisées ; pris de désespoir, il s'enfuit pour ne point se trahir : « Qu'a-t-elle ? se dit—il avec une indicible amertume. Pourquoi ces pleurs ? pour Sowareff peut-être ! "
Contenu textuel de l'image : Mais il ne se découragea pas. Il faudra dompter cette nature, il la domptera, il saura prendre la froideur, l'aspect énigmatique de son premier et unique rival, il emploiera en un mot tous les moyens que lui suggérera une longue, attentive, patiente étude, il faudra la dominer, il la dominera, sera fier, étrange, ne cédera qu'à coup sûr, quelles que soient les souffrances d'une pareille entreprise ; sera dur, s'il le faut même, son coeur broyé devra-t-il pleurer du sang, car le caractère bizarre d'Eliane ne se pliera qu'à la cravache; elle est de cette sorte, adorant celui qui sait frapper. A elle surtout on peut appliquer ces mots : « L'amour chez l'homme c'est la tyrannie, chez la femme c'est l'esclavage, le jour où elle ne subit plus le joug, elle n'aime plus. »
Contenu textuel de l'image : Eliane ne le subissait pas encore.
Contenu textuel de l'image : — Comment avez-vous passé la nuit ? dit soudain à André une voix qui fit bondir quelque chose en lui-même.
Contenu textuel de l'image : — Très bien, mais vous, il n'est pas cinq heures du soir?
Contenu textuel de l'image : — Oh ! moi, j'ai un sommeil d'oiseau... J'ai pleuré ce matin !
Contenu textuel de l'image : — Pourquoi? demanda André en fronçant les sourcils dans une crainte poignante de la réponse qu'il savait devoir être franche.
Contenu textuel de l'image : — J'ai rêvé à maman, au réveil j'étais inondé de larmes, je l'oublie pas, ma pauvre petite mère ! Menez-moi à la messe pour elle? Si nous allions, dès le lendemain, la prier, cela portera bonheur à notre mariage.
Contenu textuel de l'image : — Vous savez ce que réponds à une telle demande ! dit-il, immensément soulagé. Quelle messe aurons-nous ?
Contenu textuel de l'image : — D'après la femme de chambre, il y en a une à dix heures, donc dans une heure... Mon pauvre coeur est gros, gros, consosolez-moi.
Contenu textuel de l'image : Par son geste favori elle promena sa tête frisée sur l'épaule du jeune homme, qui résista à cette caresse par un véritable effort.
Contenu textuel de l'image : — Relevez-vous enfant, laissez-moi, je veux m'habiller.
Contenu textuel de l'image : — Vous ne m'avez même pas tendu la main ?
Contenu textuel de l'image : — Cela ne ressemblerait-il pas trop aux paroles que vous m'avez interdites ? Des câlineries étant de beaucoup pire que des compliments vous déplairaient bien davantage.
Contenu textuel de l'image : — Oui, autrefois, quand j'avais du chagrin... d'amour.
Contenu textuel de l'image : — C'est mon tour aujourd'hui.
Contenu textuel de l'image : — Quoi ! s'écria-t-elle, vous m'avez épousé sans me le dire !
Contenu textuel de l'image : — Vous avez gardé le secret de votre fortune, reprit-il avec une froideur polie, cela pour vous soustraire à ma direction raisonnable, organisatrice ; moi, celui de mon coeur, pour me soustraire à votre domination tyrannique que j'aurais pu subir et que je redoutais comme le plus grand des périls.
Contenu textuel de l'image : La figure de l'enfant gâtée revêtit une expression de stupeur.
Contenu textuel de l'image : — Alors je ne peux plus compter sur vous comme sur un ami dévoué, votre pensée ne sera pas à moi, à moi toute seule ?
Contenu textuel de l'image : — Je vous reconnais un admirable penchant pour le dévoûment sans bornes... chez les autres. Vous me croyiez un chien de Terre-Neuve, prêt à lécher la main qui frappe, adorer vos caprices, applaudir à votre indifférence.
Contenu textuel de l'image : — Oh ! quelle trahison ! cria-t-elle avec un beau geste indigné. Me voilà de nouveau malheureuse, moi qui voulait si franchement devenir bonne I Vous aimer, mériter votre affection ! Ce n'est pas juste ! C'est affreux ! cria en elle une rage subite. Ah ! vous avez voulu la guerre, nous l'aurons!... Et le même cri désespéréré qu'à la mort de sa mère lui échappa : Oh ! maman, prends-moi !
Contenu textuel de l'image : ( A suivre).
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