A NOS AMIS
Nous recevons de toutes parts des lettres de sympathie à propos du triomphe de nos ennemis à Dijon.
De cette ville nous avons reçu plus de 150 lettres de félicitation.
A Lyon, nos ennemis ont eu une défaite éclatante, lundi, au défilé des courses. Sur tout le parcours, les câlins, les grues, ont été accueillies par les cris de « Vive la Bavarde. »
Jamais la bicherie lyonnaise n'avait été tant huée.
Maria Ferrandière, notamment, dont la toilette extravagante attirait les sifflets, a dû donner ordre à son cocher de ne pas traverser le pont Morand.
Allons, Messieurs du Progrès et du Lyon, Loiseau et Git, vous avez oublié de le constater.
Le peuple déteste les grues.
Je combattrai les grues.
Qu'on se rassure, la Bavarde reste de-
bout, résolue à se défendre.
Amis, merci.
BENOIT LOUP