Sommaire :

    Le clos Ronziére; la maison du crime

    la montée du Gourguillon et la place de la Trinité.

    Le crime du Gourguillon a vivement passionné le public, et le mystérieux assassin restera probablement introuvable.

    L'aspect typique du lieu du crime, l'enchevêtrement inextricable des maisons qui s'étagent sur la colline, ces ruelles inexplicables, ces allées qui « traboulent », ces couloirs sombres, ces escaliers tortueux; tout cet assemblage hizarre fait de cette partie du quartier Saint-Georges un endroit prédestiné aux affaires mystérieuses et romanesques.

    On se rappelle alors l'affaire du père Crépin, le vieil avare, et ce n'est pas sans hésitation qu'on s'engage à travers le dédale des cours et des allées

    C'est pourtant dans ce vieux quartier que l'industrie de la soie a pris son essor, c'est de ces maisons branlantes et sordides que les premières belles étoffes de soie sont sorties. Les derniers canuts ne sont cependant pas partis et on entend encore en maints endroits le tic-tac sonore des « ballants ».

    Nos lecteurs trouveront donc dans ce numéro de très curieuses vues de la maison où la fille Berthéas a été tuée (singulière coïncidence, cette maison est peinte en rouge) ; le clos Ronziére, où elle se trouve, très pittoresque avec ses petits jardinets; la fameuse montée du Gourguillon, au bas de laquelle se trouve une maison historique, celle des Belliêvre, la place de la Trinité, où débouchent les rues Saint-Georges et Tramassac. Le clocher qu'on aperçoit dans le fond est celui de l'église Saint-Georges.

    Nous reviendrons, dans un de nos prochains numéros, sur ce coin du vieux Lyon si intéressant, soit au point de vue historique, soit au point de vue pittoresque.

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