■ - ".■■AUX LYONNAIS
A la chute des feuilles!
Encore un journal?... allez-vous dire, mais c'est donc une épidémie!.
Malgré la férule dont* on a caressé vos trop loquaces confrères ; vous vous jetez à corps perdu parmi ces missionnaires toqués?... dont le zèle apostolique augmentera sans doute en proportion du tirage fructueux de leurs Jérémiades.
Erreur Lyonnais bénévoles.
C'est la vengeance qui arme notre bras.
Nous la plus belle moitié du genre humain;
Nous le symbole de la faiblesse et de la timidité.
Eh bien! nous allons devenir féroces, impitoyables.
Ah! messieurs Guignol et Oie ne se seraient pas doutés que les femmes qu'ils ont bafouées, trainées sur la claie, mises en catégories comme l'espèce bovine auraient leur réhabilitation.
Notre but, c'est de nous montrer telles que
nous sommes.... sans nous laisser donner chaque jour.le soufflet de l'injure et de l'ignominie.
Vengeance! oh! oui, A'engeance!
S'ils veulent traiter, nous demandons :
1° Notre réintégration-parmi les bipèdes;
2° L'abjuration solennelle et publique de leur doctrine qui porte atteinte à notre considération et conséquemment à nos revenus ;
5° Amende honorable sera faite par ces pantins en chemise et la corde au col devant le local de notre rédaction;
4° Il nous offriront en holocauste les outils de leur profession, c'ést-à-dire un pot de glu et une seringue.
La contrainte par corps sera de la même durée que celle de leur esprit, sans commutation de peine.
Sinon, guerre sanglante!
A défaut de trique nous avons les ongles, armes terribles qui jadis ont défendu notre honneur menacé.
Maintenant que la toquade est à l'hippephagie nous avons moins à craindre. '
En présence des dangers que nous avons encore à redouter, nous faisons un appel aux filles
d'Eve... Allons, mesdames,ralions-nous ; sachons combattre stoïquement sur la brèche... de notre réputation...ébxâçhee. En avant!
LA RÉDACTION.