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         LES ARCHIVES ACTUELLES DE [.'ARCHEVÊCHÉ DE LYON                       441

prénoms, noms, d'une partie de la noblesse de France. Vous aurez
soin de faire dresser et de m'envoyer un inventaire de toutes ces
pièces, me réservant de vous faire connaître ultérieurement la des-
tination que doivent avoir ces anciennes archives. »
   La réponse du ministre n'existe plus aux archives du Rhône; on
ne saurait donc indiquer les titres qu'on rendit à ce moment à l'Ar-
chevêché. Quant à l'énorme in-folio dans lequel auraient été peintes
tant d'armoiries, il ne se rencontre ni dans les archives du dépar-
tement, ni dans celles de la Ville, ni à celles de l'Archevêché. Il
n'en est fait mention dans aucun inventaire ancien ou moderne.
On peut même se demander s'il a existé. Les comtes de Lyon,
quand ils faisaient les preuves de leur noblesse, pour leur ré-
ception au Chapitre, ne présentaient pas d'arbres généalogiques
avec des armes peintes. Les preuves étaient administrées pur un
certain nombre de témoins, dont les déclarations sur les origines du
récipiendaire étaient reçues et consignées, non pas sur des registres
spéciaux, mais simplement sur les registres ordinaires des Actes
capitulaires. ( i )
   Je ne pense pas que d'autres restitutions aient été faites à l'Ar-
chevêché depuis 1816; aussi, ses archives actuelles sont-elles des
plus pauvres; même, pendant de longues années, elles sont restées
dans un abandon complet, et on n'y laissait pénétrer personne.
Heureusement, il s'est rencontré, il y a peu d'années, un homme
de science et de dévouement, M. le chanoine Servonnet, lequel,
sous l'administration de Mgr l'archevêque Ginoulhac, a entrepris
le triage et le classement de ces archives.
   Ce pénible et laborieux travail a eu pour résultat de constater que
l'Archevêché possède encore aujourd'hui, entre autres :




   (1) Les chevaliers de Malte, au contraire, présentaient des arbres généalo-
giques peints sur vélin ou sur papier, et ces arbres existent encore en grande par-
tie dans le fonds de Malte, aux archives du département. Ils sont joints aux pro-
cès-verbaux de réception de ces chevaliers, contenus dans de nombreux volumes,
dont, malheureusement, quelques-uns ont disparu.