page suivante »
UN BAPTÊME DE CLOCHE EN DAUPHINÉ 1856 N journal de Grenoble, l'Impartial Dauphinois, du 19 mars 1876, annonçait la mort de M. Félix Escoffier, ancien entrepreneur de la Manufacture d'armes de guerre de Saint-Etienne, officier de la Légion d'honneur, allié à la famille de l'un des grands industriels du département de l'Isère, et posses- seur d'une immense fortune. Il était, cependant, peu connu en Dauphiné ; mais ses relations l'y amenèrent dans la circonstance suivante : C'était en 1856; sur la demande de M. Valantin, de Veuray, M. Escoffier fit don d'une cloche à cette paroisse. Naturellement, il en fut parrain, en compagnie de Mme Bérard, femme du préfet de l'Isère. A cette occasion, un employé de la manufacture d'armes composa, en patois du Forez, une pièce devers de circonstance. Il y a quelqu'intérêt à publier cette poésie primitive et naïve, qui a le mérite d'offrir un point de comparaison entre le langage des canuts de Lyon, celui des gagats de Saint-Etienne-de-Furan ; et l'idiome du Dauphiné, notre voisin.