Revue lyonnaise » n°8 ( 1884 ) » pp.584

 584                  LA REVUE LYONNAISE
    Discours véritable de l'eslrange et subite mort de Henri de
  Valois, advenue par permission divine, lui estant à Saint-
  Cloud.., le 1" août 1589. Par un religieux de l'Ordre des
 Jacobins, Lyon, Jean Pillehotte, 1589, in-12.
    Pamphlet violent attribué à Edmond Bourgoin, prieur des Jaco-
 bins de Lyon.
    Discours au vray de la desloyale trahison et détestable
 conjuration brassée par le sieur de Bothéon et ses complices
 sur la ville de Lyon. Lyon, 1590, in-8.
    Guillaume deGadagne, sieur de Bothéon, lieutenant du Gouver-
 neur, avait essayé d'ouvrir les portes de Lyon au roi. Le projet
 ayant été découvert, quatre des conjurés furent exécutés dans les
 tortures, sur la place Confort.
   Publication de l'arrêt du Parlement de Paris, du 21 novem-
 bre précèdent, qui enjoint à toutes personnes de reconnaître
pour naturel et légitime roi et souverain seigneur Charles,
 dixième de ce nom... Lyon, Jean Pillehotte, janvier 1590,
in-8, 8 pages.
   Response des habitans de Lyon à certaine remonstrance à
eux envoyée de la part d'un bigarré politique. Lyon, Jean
Pillehotte, 1590, in-8.
   Response à r Anti-Espagnol. Semé ces jours passés par les
rues et carrefours de la ville de Lyon. S. n. (par Claude de
Rubys). Lyon, Jean Pillehotte, 1590, in-8.
   Premier et second advertissements des Catholiques anglois
aux François catholiques et à la Noblesse qui suit à pré-
sent le roy de Navarre (par Louis Dorléans). Lyon, Pillehotte,
1690, deux parties en un volume petit in-8.
   Ces pièces violentes prennent les événements depuis la Conjura-
tion d'Amboise et reproduisent plusieurs calomnies contre le roi de
Navarre et sa mère. Ce livre fut brûlé par la main du bourreau à la
Croix du Trahoir et sur la place Maubert.
   Louis Dorléans et non d'Orléans, né à Paris, fut un de ces pam-
phlétaires misérables, comme toutes les époques troublées en font
naître. Avocat, poète, homme à tout faire, exilé, gracié, incorri-
gible, il mérita ce mot flétrissant que Henri IV lui appliqua : « C'est
un méchant, mais il est revenu sur la foi de mon passeport; je ne