Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
576                 LA REVUE LYONNAISE
   Nous n'avons pu trouver non plus le nom du peintre ou du gra-
veur qui avait dessiné deux magnifiques frontispices pour deux
ouvrages imprimés par lui, en 1604 et en 1614, l'un Disquisitio-
num magiearum libri seoc; auctore Martino Delrio ; l'autre
Annalium ecclesiasticarum Csesaris Baronii (liber), tous deux
in-4 et tous deux probablement du même maître qui n'était pas
Audran.
   Quels furent ses successeurs ? Combien eut-il d'enfants ?
MM. Bréghot du Lut et Péricaud disent qu'il laissa une grande
fortune à son fils. Il n'est donc question pour eux que de Jean II,
qui fat échevin, et cependant nous voyons, en 1619, un Antoine
Pillehotte, imprimeur-libraire, rue Mercière, à l'enseigne de la
Sainte Trinité. Etait-ce un fils, un frère, un oncle ou un cousin?
Cette année-là, 1619, Antoine prit Jean Carpin pour associé et, en
1636, il s'adjoignit Pierre Pillehotte, dont nous ne connaissons
pas davantage la parenté. Qu'était ce Pierre dans la famille de
nos imprimeurs? Était-ce le fils d'Antoine? et tous deux, Antoine
et Pierre, qu'étaient-ils à Jean le Ligueur ?
  En 1620, Antoine Pillehotte publia : Aphtonii Sophistae pro-
gymnasmata partim à        Rodolpho Agricola, partim à Joanne
Maria Catanea latinitate donata, cum luoulentis et utilibus in
eadem Scholiis Reinhardi Lochichii (sic). — Lugduni, sumpt.
Antonii Pillehotti, in-16.
   Le nom de l'auteur devait être Lorrichius.
   C'est pour Antoine Pillehotte et Jean Carpin que notre célèbre
compatriote Claude Audran, peintre du roi, fit le beau frontis-
pice du livre de Dom Polycarpe de la Rivière : Angélique des
excellences et perfections immortelles de l'âme. Lyon, 1629,
in-4°.
  C'est chez Antoine Pillehotte que fut publié l'ouvrage de Louis
de Serres, docteur en médecine : De l'embrasement du monde et
du jour du jugement- Traduction nouvelle et curieuse tirée des
œuvres latines de Jérôme Magius, italien ; puis illustrée et embellie
de plusieurs belles remarques et mises en lumière par le sieur
Louis de Serres, docteur en médecine et agrégé à Lyon. A Lyon,
imprimerie de Pierre Colombier, 1628, in-8°.
   Ce qu'il y a de certain, malgré cela, c'est que Jean II n'avait