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56*                      LA    HBVUK LYONNAISK



      NEUF ET DIX, par MAKRICIÃŽ .ÃOUANNIN. Paris, Tresse, éditeur, 1884. — Un
       vol. in-18 Jésus, prix : 3 fr. 50

   C'est le titre de la première des trois nouvelles que publie M. Maurice Jouan-
nin, un jeune. Son début est fort bon, et il convient de le féliciter d'avoir su
entrer par la bonne voie dans la carrière littéraire. Il écrit simplement et sobre-
ment, il sait varier le ton avec le sujet qu'il traite ; tour à tour il attendrit et il
égaie. Je n'ai pas à rééditer les éloges que lui donne M. François Coppée dans
la préface qu'il a bien voulu écrire pour ce volume. Je puis seulement ajouter
que, lorsqu'on a lu les trois nouvelles de M. Jouannin, on trouve que le poète,
bon juge en la matière, n'a pas exagéré.                      G H .LAVENTR.




      UNE HISTOIRE ECOSSAISE, par MADAME DE WITT, NÉE GUIZOT, librairie acadé-
       mique Didier (Emile Perrin). — 1 vol in-18. Prix: 2 fr. 50.

   Aujourd'hui que les romans malsains abondent et qu'il semble qu'on ne pense
plus aux lectures des jeunes filles, on est heureux de voir apparaître des nouveautés
signées par des auteurs connus et dont personne n'a rien à craindre.
  Madame de Witt, qui se place au premier rang, nous fait prendre paît, dans
son Histoire Écossaise, aux plus dramatiques situations, amenées par de nobles
dévouements, en même temps qu'elle nous introduit au milieu de ces mœurs
écossaises toujours pleines d'une si irrésistible curiosité.              X.




       THE SGOTTISH REVIEW. — Par an, quatre beaux volumes in-8, à 5 fr. 50 c.
         chaque.— ALEX. GARDNEE, Paisley, and 12, Paternoster Row, London.

   Depuis six mois déjà la Scottish Review a informé ses nombreux lecteurs que
la Revue Lyonnaise était « one of the most important and most ably conduced
of any of the periodicals published in the provinces, inferior only to the best of
those issued in the capital » et la Revue Lyonnaise n'a pas encore répondu à
un tel éloge. Le Report-maker indolent qui a spéculé sur l'indulgence du Direc-
teur pour remettre de mois en mois son travail avoue présentement sa culpabilité,
puis il dit une bonne fois : Nunc cœpi.
   Il serait difficile de retourner à la Scottish Review, dans une mesure équiva-
lente, l'éloge qu'elle a bien voulu faire de notre modeste publication. A la simple
énumération des articles que présente dans un seul numéro notre confrère
Ecossais, nous sommes persuadés que le lecteur comprendra notre réserve et
nous estimera sage de n'avoir point entrepris un éloge qui se fait de lui-même.
   I. Le sixième numéro, de cette publication trimestrielle (avril 1884), débute
par une saisissante étude sur l'Ecosse au dix-huitième siècle (1707). La société
le gouvernement, l'administration dans leurs diverses parties y sont étudiées
avec un soin si jaloux de ne rien omettre, que les 40 pages de ce travail nous
ont paru un des meilleurs tableaux de l'état moral national pendant cette pé-
riode de l'histoire Écossaise.