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52 LA R E V U E L Y O N N A I S E
7° Un livre de maroquin rouge dans lequel est Yexhultet aux
armes de M. Gibertès. »
A ce moment, se rencontraient aussi dans le Trésor « une croix
d'argent pesant dix-huit marcs, — deux grands chandeliers cize-
lés, tournoyés, pesant vingt-neuf marcs, — une grande croix
d'argent pesant vingt marcs, aux armes du Chapitre, — une coupe
d'argent doré pesant un marc, cinq onces; — une paix d'argent
doré en forme de fleur de lis, du poids de trois marcs, — une
effigie de saint Jean et de saint Etienne aux armes du cardinal de
Saluées, — deux bourdons d'argent aux armes du Chapitre, ornés
de perles, pesant vingt-six marcs, —une croix d'argent aux armes
du Chapitre prise en paiement de l'archevêque d'Epinac, — des
chandeliers d'argent provenant du même prélat. »
Les chasubles, les tuniques, les mitres, les étoles et les mani-
pules étaient aussi en nombre considérable, aux armes des Che-
vrières, desd'Albon, des Sainte-Colombe, du cardinal de Richelieu;
parmi ces ornements, s'en trouvaient de très anciens, entre autres,
une chasuble sur laquelle était représentée l'adoration des rois-
mages. Parmi ces ornements, plusieurs étaient spéciaux aux cha-
pelles de Notre-Dame et Saint-Spérat; il y avait aussi plusieurs
robes de la sainte Vierge en très riches étoffes ; des nappes d'autel
aux armes d'Espagne et en toile de Venise, et cent trente et une
aubes, quelques-unes garnies de points de France représentant des
anges portant un soleil.
Nous arrivons enfin à l'inventaire de 1761 *. Cet inventaire est
presque absolument la copie de celui de 1724. Dans les trente-six
années qui se sont écoulées, il ne paraît être entré dans le Trésor
de Saint-Jean aucun objet nouveau de quelque valeur artistique.
Ce sont les mêmes reliquaires, les mêmes vases sacrés, et presque
tous les mêmes ornements; mais ils nous fournissent tous deux
d'intéressants documents sur les généreux donateurs qui firent
quelques largesses au Trésor. Ainsi on y voit figurer parmi eux
M. de La Barge, chanoine, Mgr d'Epinac, archevêque de Lyon, de
1574 à 1599 ; Mgr de Talaru, archevêque de Lyon de 1375 à 1390 ;
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Sur la couverlure de cet inventaire on lit la note suivante. « Toute l'argenterie
du Trésor pèse 5 5 0 marcs, à 48 livres le marc, soit 26.400 livres.