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594 LA REVUE LYONNAISE Lystoire de saint Janimire. — Le saint, mis en prison du temps de Julien l'Apostat pour n'avoir point voulu sacrifier aux idoles, convertit et baptise son geôlier. Lystoire de saint Qayus. — Il est question de beaucoup de saints dans cette légende, dont la miniature montre saint Gayus, en costume épiscopal, ordonnant des diacres agenouillés devant lui. Lystoire de saint Arnoul. — La miniature représente saint Àrnoul, père de Pépin, au moment où il jette son anneau dans la Meuse, disant qu'il se croirait absous de ses fautes seulement lors- qu'il retrouverait cet anneau. Dans l'autre partie de la composition, on retrouve l'anneau dans le corps d'un poisson ouvert devant le saint, qui est alors figuré en costume épiscopal. La légende rap- porte que la bague miraculeuse était conservée à Metz. Vie de saint Donal. — Dans la miniature est figuré le miracle du calice brisé étant rempli du précieux sang, dont les débris se réunirent d'eux-mêmes ayant été ramassés par le saint évêque, sauf un petit fragment qui fut emporté par le diable. Vie de saint Turien. — Le saint évêque de Dol ressuscite une jeune fille. Vie de saint Fiacre. — La légende raconte la vie de saint Fiacre et celle de saint Pharaon, évêque de Meaux. Ce dernier avait donné au solitaire écossais un lieu désert au milieu des forêts, qui fut dé- friché miraculeusement : partout où Fiacre portait son bâton, les arbres tombaient et la terre était labourée.Il fut dénoncé à l'évêque, comme étant un enchanteur, par une femme qui avait assisté au mi- racle. Le pieux solitaire découragé s'assit sur une pierre qui se creusa et lui fournit un siège commode. Saint Pharaon admira la sainteté de Fiacre qui fonda un monastère dont l'entrée devait être rigoureu- sement interdite aux femmes. La miniature, fort curieuse, repré- sente les principaux faits de cette légendedu patron des jardiniers. De saint Justin. —Ce saint personnage, né à Naples d'un père grand philosophe, composa divers ouvrages sur la sainte foi. Il est représenté écrivant un de ces ouvrages, puis frappé par des bourreaux armés de bâtons de fer. Tel fut son martyre, dont il avait été averti par une vision. De saint Victor. — Le martyr de ce guerrier qui, devenu confesseur de la foi, avait refusé de sacrifier aux idoles, fut fort