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562 LA REVUE LYONNAISE dont nous devons l'obligeante communication à M. Jules Bizot, représente un génie féminin, assis sur le dos d'un lion symbolique et gravant les noms des aéronautes sur des tables d'airain que le lion couché soutient de sa tète tournée vers le génie. Le sommet de l'image est occupé par l'aérostat qui s'élève au-dessus des nues, au-dessus d'un paysage où l'on reconnaît l'enceinte des Brotteaux et les bords verdoyants du fleuve lyonnais. Au dessus et en demi-cercle on lit ces mots : Que ne peut le génie? Au dessous, au tiers inférieur de la médaille se trouve l'inscription suivante : M é d a i l l e l'rapp. en v e r t u d ' u n e s o u s c r i p . f a i t e à Lyon p a r les s o i n s de M. A G I I E T , é e u i e r , ol'f. d e M o u s . F r è r e du R o i . La signature de Gatteauxest h gauche vers les pattes du lion. Au revers, la médaille présente ces lignes : L'aérostat nommé le De F1 e s s e 11 e s de 100 P'is de D " s u r 118 de H ' s ' e s t é l e v é à 1403 T«» Des B r o t t e a u x à L y o n m o n t é p a r MM. M o n t g o l f i e r ] ' * P i l a t r e du R o s i e r C l i a r l e P r i n c e de Ligne tes Les G de L a u r e n c i n de la P o r 1 e d ' A n g 1 e f o r t Le M i s de D a m p i e r e (sic) et M • F o n t a i n e l e 19 j c r 1784. Achet, écuyer et officier de Monsieur, frère du roi, n'a pas laissé d'autres traces dans l'histoire. Peut être faut-il lire ACHER, et le rattacher à l'honorable famille de 'magistrats lyonnais de ce nom, originaire de Picardie, éteinte ily a quelques années.