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LA REVUE LYONNAISE Tels qu'on les voit à Papbos, à Cythère, Voyez les grâces et l'amour Brillants des traits de leur auguste mère, Orner ce champêtre séjour. Princes chéris, votre aimable présence Augmente le prix de la paix. Bonté, douceur et bienfaisance Voilà le nœud des cœurs françois. Ce jour brillant vivra dans la mémoire. Des heureux maîtres de ces lieux. Votre bonheur, vos plaisirs, votre gloire Sont l'unique objet de leurs vœux. Pour nous, vous voir sourire à notre hommage Encourageroit nos talents S'entendre applaudir à notre âge, Voilà le doux nœud des enfants. Ces couplets ont été chantés par les enfants qui jouoient la comédie; M. de Gampigneules a adressé à l'abbé Mongez les vers suivants : Aimable auteur, nous amuser, nous plaire, Faire parler le sentiment, Ce n'est qu'un jeu pour ta muse légère. Ce n'est pour lors qu'un nœud coulant. Mais d'exprimer ce que je voudrois dire, Hélas, j'ignore le moyen, Rendre ce que le cœur m'inspire, C'est pour moi le nœud gordien. 1788 8 octobre. — Le sieur Mercier, auteur du tableau de Paris, et qui est à Lyon depuis quelques mois, y a fait imprimer un nou- vel ouvrage de sa façon qui se vent chez tous les libraires, il est intitulé : Traits des rois de France. L'ouvrage est très mé- diocre, ce n'est autre chose qu'un abrégé de l'histoire de France depuis le commencement de la monarchie jusqu'à la fin du règne de Louis treize, l'ouvrage est en quatre volumes et ne fait pas for- tune. * 31 octobre. — On distribue un prospectus imprimé pourla fabri- cation d'un ballon volant sous la conduite du sieur Montgolfier.il