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SOUVENIRS D'ALGER A — SUITE — III JUIFS — MALTAIS — MAHONNAIS — ESPAGNOLS Au moment d'écrire sur les Juifs, je tiens à déclarer que je n'ai contre eux aucun parti pris, aucune rancune historique. Je ne suis, ni clérical, ni même religieux, au sens ordinairedu mot. Je ne leur dois pas d'argent, je ne songe pas à leur en emprunter, je ne me fournis de quoi que ce soit chez aucun d'eux, je suis donc pour les peindre dans les meilleures conditions d'impartialité. Ils sont hideux ; qu'ils portent le turban noir ou bleu, la casquette de velours ou le chapeau, la veste aux manches collantes et galonnées ou la redingote, la jupe à plis bouffants avec bas bleus et souliers plats ou le pantalon avec bottines. Des amas de chairs flasques, teintes en jaune par un sang vicié, envahies par un développement extraordinaire du système pileux, et surtout, surtout: des bouches où semble être le sceau de réprobation marqué sur la race, odieu- ' V. la Revue lyonnaise, t. VI, p. 335.