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LES TRÉSORS DES É G L I S E S DE LYON 437 Trésor, Sequuntur casulae, tunice et dalniatice que sunt in thesauro in ecclesia S. Johannis, quam in S. Stephano. Ces Trésors renfermaient les objets du plus grand prix et re- montant même au-delà de Charlemagne \ puisque Leidrade 8 mmmmm^ :.AR^M fut chargé par ce prince de relever les ruines des trois églises de Saint-Jean, Saint-Étienne et Sainte-Croix, en même temps qu'il restaurait les autres édifices religieux saccagés aussi par les Sarrasins. 1 En 1739, il existait encore dans l'église d'Isieu un calice portant la date de 604, d'après une note qu'a bien voulu me communiquer M. Guigue ; cette note est ainsi conçue : « Il y a, à Isieu, un calice dont la coupe est extrêmement mince à force du long temps qu'il a servi. Il y a une marque 604 en chiffres romains sur son pied qui est de façon bizarre et ancienne. Telle antiquité ne plairait aux prétendus novateurs et reformateurs de l'église. Saint Esthère estoit alors archevêque de Lyon, et ne mourut qu'en 607, l'an septième du régne de Thierry, roi de Bourgogne et d Orléans, petit neveu de saint Gontran qui mourut l'an 600. » (Note mss. écrite au dos d'une lettre datée de Lyon le 15 novembre, 1739, fonds de l'abbaye Saint-Pierre, arch. départ., sans cote.) L'église d'Isieu appartenait à l'abbaye de Saint-Pierre. 2 Leidrade ne figure pas parmi les donatenrs de l'église de Lyon cités dans l'Obi- tuaire de Saint-Jean. Il est mentionne seulement, à la date du V des Kalend.es de janvier 816, sous ces seuls mots : « Obiit Leidradus, » mais il est à supposer qu'avant de descendre en 814 de son siège archiépiscopal de Lyon pour s'ensevelir dans le monastère de Samt-Médard de Soissons, où il mourut eu 816, il aura abandonné à son église les nombreux manuscrits dont une partie subsiste encore.