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              LE MUSÉE DES P E I N T R E S LYONNAIS                         333

Saint-Vincent-dé-Paul, à Paris, et l'abside d'Ainay, à Lyon*. Ces
ouvrages ont cela de merveilleux qu'ils supportent une analyse et
une étude faite sur des réductions et des gravures dans lesquelles
 a pensée reste seule dégagée de son enveloppe matérielle ; de
même les ouvrages dramatiques de Mozart, réduits au piano, sans
l'appareil scénique, sans les surprises de l'orchestre étonnent par
l'abondance, la distinction des idées, par le travail scientifique
même, si parfait qu'il est d'une extrême clarté ; tout y est, et rien au
delà.
   Moïse présenté à Pharaon eut un grand retentissement par
son brillant coloris, la perfection de son dessin et l'agencement de
la scène. On admirait surtout la jeune fille qui présente Moïse.
M. Thieriïat apprécie fort bien cet ouvrage dans son catalogue.
L'autre tableau d'Adam et Èce l'avait précédé et lui semble in-
férieur ; il est néanmoins d'une peinture magistrale. D'Hyppolite
Flandrin, citons le Dante aux enfers ; le peintre s'y révèle à la
hauteur du poète, c'est tout dire.

                                           MOREL DE VOLEINE.
        (A suivre.)




                                 NOTES

                         PEINTRES DE LA VILLE

   En 1654, Panthod reçut 550 livres pour le portrait du Roi. Il contribue avec
Blanchet à la décoration de l'hôtel de ville.
   Paul Sévin, nommé en 1690, fut exclus le 8 juin de la même année et remplacé
le 7 septembre par Mignard. En 1711, on trouve le peintre Verdier qui reçut
500 livres pour les portraits des échevins.
   Donat Nonotte, né à Besançon, fut nommé, en 1782 en remplacement de Grandon.
En 1771, il reçut 3.000 livres pour le portrait du duc de Villeroy ; il mourut à
Lyon en 1783. En 1778, Grognard et Gogell avaient été nommés peintres de la
ville en survivance de Nonotte.