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294                                DES VERBES
  Abadô, ouvrir, laisser sortir (ad badare) ;
  Apparô, retenir une chose qu'on jette (ad parare) ;
  Arrapô, saisir (arrapare) ;
  Arrêta, prendre un domestique à gages (ad restare) ;
  Se cala, se glisser (calare) ;
  Covô, couver (cubare) ;
  Canâ, glisser quelque chose dans... (calare);
  Chaplô, couper, hacher (capulare) ;
  Cheurlô, crier (ululare) ;
  Ebemô, ouvrir toutes grandes ouvertes portes et fenêtres           (hibernare);
  Defracô, casser (prov. frascar, de fra cassare) ;
  Desondrô, abîmer, gâter, défigurer (dishonorare) :
  Intunô, surprendre (ex tonare) ;
  Sonô, appeler (sonare);
  Senô, semer (seminare) ;
  Etc., etc.
                                            *

  Et quelques-uns des verbes qui ont fait ayi, eyi :
  Attofayi,    élever une famille, des arbres, des bestiaux, etc. (aptificare)   ;
  Applat/î, mettre les bœufs au joug (applicare) ;
  Deplayî, les dételer (displicare) ;
  P\ayî, plier (plicare) ;
  Prayî, prier (precare) ;
  Neyî, noyer (necare) ;
  Seyi, faucher (secare) ;
  Maneyî, manier (manicare) ;
  Garrayt, lancer des pierres (celt. cair, plus un suffixe fréquentatif équivalent
à oyer, égal lui même à la terminaison latine icarè) ;
  Barraî/t, ahanner, travailler péniblement (celt. bar, plus un suffixe comme le
précédent) ;
  Champa!/Î, mener les bêtes aux champs (vieux fr.,       champoier);
  Barmayi, balmer en douceur, au jeu de boules (de balma).

                                            *

  Pourquoi ces verbes latins, tous terminés également en are,
ont-ils ainsi tantôt donné 6, tantôt donné yi en lyonnais?
   Si nous prenons nos besicles, nous voyons que, pour les huit
premiers verbes eu yi, la finale latine are est précédée de la gut-
turale c, précédée elle même de i ou de e;
  Et nous voyons que, dans les quatre derniers, le suffixe corres-