Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
82                   LA REVUE LYONNAISE
  Antoine Trollier épousa en secondes noces la fille de Jacques
Mollière, receveur des tailles de Lyon. Son origine remonte a
Claude Trollier, échevinenl681. La branche des Trollier, seigneurs
de Messimieux, près d'Anse, et de Fétans, en Dombes, doit subsister
encore en la personne d'Alexandre de Messimieux, à Paris. (Note
de M. Morel de y oléine.)




                 CABINET SAINT-MAURICE

   NICOLAS FOY, seigneur de Saint-Maurice, Troisserieux, Beau-
lieu,etc., comtepalatin, conseiller d'Etat, chevalier de Saint-Lazare,
président honoraire de la Cour des Monnaies de Lyon, commissaire
général pour les Monnaies dans le Lyonnais, la Provence, le Dau-
phiné, l'Auvergne, s'était formé aussi de belles collections, mais «il
les vendit au Consulat, par acte reçu Pernin, notaire, le 22 avril
1734-, moyennant 5.000 livres, payables en cinq ans à raison de
1.000 livres par an, à raison de 5 0/0. (Y. Invent. Chape, t. XX,
arch. de la ville, et arch. de la Chamb. des not.)
   Nicolas Foy était fils de Augustin-Nicolas Foy, chevalier de Saint-
Louis, capitaine au régiment des gardes françaises, brigadier des
armées du roi, tué à la bataille de Dettingue, et de Claudine de
Riverieux. C'était aussi un ami des arts et il se plaisait à graver.
Voltaire a fait mention de lui dans son Temple du goût :. « L'es-
tampe, dit-il, que M. Nicolas Foy a gravée d'après le Nain, est un
chef-d'œuvre. »
   Dans l'acte de vente, portant la cession de sa bibliothèque au
Consulat, il stipula « qu'elle serait réunie à celles du sieur Aubert
et du sieur Brossette, que la ville a déjà acquises pour former la
Bibliothèque de la ville, à l'hôtel Fléchères ». (V. Chamb. des
not. de Lyon.) L'inventaire n'a pas été annexé à l'acte de vente.