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SOCIETES SAVANTES 477 commerce tout entier est entre les mains des étrangers : Français, Anglais, Ita- liens, Allemands, chaque peuple ayant une spécialité particulière suivant ses apti- tudes. La France entretient de nombreuses relations avec ces pays; malheureuse- ment le fret français est si cher qu'il est préférable de recourir aux transports étrangers pour exporter au Pérou les produits manufacturés français. De plus, nos agents consulaires, peut-être bons diplomates, n'ont aucune connaissance commerciale et les renseignements qu'ils donnent n'ont pas suffisamment de valeur réelle. Ce qu'il y aurait lieu de souhaiter, ce serait l'établissement, dans les prin- cipales villes commerciales du Sud-Amérique, de Ghambies de commerce fran- çaises officielles, en relation avec la métropole, et chargées non seulement de fournir d'utiles renseignements à tous les points de vues économiques, mais encore de trancher les différends commerciaux s'élevant dans ces pays lointains, où nos nationaux sont souvent exposés à ne pas trouver de garanties suffisantes. C'est par ce vœu que M. Gombanaire a terminé sa causerie après nous avoir indiqué les principaux objets d'exportation et d'importation que les Etats do l'Amérique du Sud embrassent dans leur commerce avec la France. VALENTIN PELOSSE. Un accident survenu pendant l'impression de cette livraison nous oblige à reporter à notre prochain numéro le compte rendu des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon pendant le dernier semestre de 1882.