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SUR LE MOT « P I E R R E DE GHOIN » 349 dits rempars en faisant les chanées des fondations. » — Ac- cordé1. 1685, Marc Chabry est chargé de faire deux statues pour le monastère de Saint-Pierre. 11 doit de plus fournir quatre piédes- taux et la bordure du bassin central «en choinde Savoyë, jaspé comme les colonnes qui sont à un des pavillons dudit monastère2 ». Cette quantité de textes semble surabondante. QUE LES P I E R R E S D'UNE A U T R E N A T U R E QUE LES CHOINS N ' O N T J A M A I S P O R T É CE NOM LORS MÊME QU'ELLES F O R M A I E N T DES BLOCS E Q U A R R I S ET DE GRANDES DIMENSIONS La pierre tendre ou mi-tendre n'a jamais été dénommée choin. Les blocs se nommaient alors des quartiers. Le chapitre métropolitain était, en 1458, propriétaire de la car- rière d'Anse, qui fournissait delà pierre mi-tendre. C'est ce que nous nommons aujourd'hui pierre de Lucenay. La plus grande partie de la cathédrale en a été bâtie. Le chapitre passe un traité avec deux maçons d'Anse pour amener deux cents blocs de la car- rière jusqu'au bord delà Saône . « Pro duobus centum quarleriorum lapidum ad trahendum (pour extrahendmn) in perreria Dominorum apud Ansam et ad reddendum super rippariam (Sagone) eorum expensis...3. » ,, Autre traité pour vingt-cinq biocs : « Pro uno quarterono de quarteriis lapidum Anse.,.'*. » Et ailleurs pour cinquante : « Pro uno dimidio cento de quarteriis lapidum Anse, captis in pereria Dominorum apud Ansam.. . \ » , • Archivas BB, 49, f° 91 (communiqué par M. Vermorel). M. Charvefc. Jean Per- rdal. Ann. delà Sociélé d'archit. t. IV, p. 195. 2 il. Charvet. La "Valferniére Bévue du Lyonnais, 3° série, t. VIII, p. 482. 3 Registre de Jean d'Amanzé. Texte communiqué par M. Guigu". •* I d . " ' • ' • 5 M- •: • • :