Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
212             LA R E V U E LYONNAISE
      Sombre était la forêt, sombre aussi la rivière.
      Le sol humide et noir, et le ciel nuageux,
      Mais, parla chère enfant, quelle douce lumière !
      Les perles de ses dents, le rayon de ses yeux.

      0 profondeur des bois, ô ténébreux nuage,
      Vous cachez aux regards l'or et l'azur du jour,
      Vous ne pouvez voiler une idéale image,
      La lumière du cœur, l'étoile de l'amour.




      Ah! que c'est bon d'aimer, quand celle que l'on aime
      Ne jette dans le cœur aucun triste soupçon;
      Quand on a pleinement la croyance suprême,
      Au plus complet accord, au plus tendre abandon.

      Ainsi, depuis un an, à tout instant je songe
      A Clarisse la chère, à sa franche candeur;
      Je sais qu'elle ne peut proférer un mensonge,
      Qu'elle est vraie en la joie et vraie en la douleur.

      Clarisse au doux regard, Clarisse au doux sourire,
      Nulle autre ne pourrait comme elle me charmer,
      Nulle autre ne pourrait comme elle si bien dire :
      Avec la foi dans l'âme, ah! que c'est bon d'aimer!