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BENOIT PONGET 209 * M. Aimé Vingtrinier a bien voulu adresser à la Revue Lyonnaise une rectifi- cation à un passage du premier article de Un chapitre de Vhistoire de la cons- truction lyonnaise. Sur la foi des souvenirs d'un architecte contemporain de la rue de la Préfecture, j'avais dit que Dalgabio fut l'architecte de celle-ci. En réalité ce fut Farge qui, au cours de la construction, fut remplacé par Scitz. Celui-ci modifia le plan de Farge et fit couvrir par des linteaux horizontaux, les baies du rez-de-chaussée et de l'entresol, déjà couvertes en cintres. « Malheureu- sement, dit M. Vingtrinier, la hauteur des. maisons fut conservée à six étages et le malencontreux balcon du quatrième continua, comme sur le plan de M. Fargo, à obstruer le jour des étages inférieurs. » Peut-être une partie des critiques de M. Vingtrinier ne doit-elle être acceptée qu'avec réserve. 11 serait sans doute difficile de déterminer un propriétaire à ne pas user du nombre d'étages autorisé par les règlements de voirie, et le dernier étage des maisons de la rue de la Préfecture avait d'ailleurs été tenu en retraite de la largeur d'une terrasse ; dis- position fâcheuse sous le rapport de la construction, mais dont on ne connaissait pas alors les inconvénients. PuiTSPELTJ. SErï-EMBiîE 1881. — T. I l , 14