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196                . LA REVUE LYONNAISE




   L'exécution ne modifia que peu sensiblement les prévisions. Au
toisé définitif, il se trouva que la société avait livré à la ville
770 m. 10 maison, numéro 12,
de la rue Gentil.
   Ces terrains, dans les sous-détails qui avaient servi de base au
marché, avaient été estimés 350 francs le mètre, ce qui représente
une valeur totale de 723 100 francs qui, ajoutés à la somme en
espèces, forment un total de 13 492 932 francs.
   La ville a donc payé de treize millions cinq cent mille francs
en chiffres ronds, l'amélioration du percement de la rue Impériale,
et elle a payé en réalité 413 francs 96 c , chaque mètre de terrain
transformé en voie publique.




   On a beaucoup reproché à l'Empire et à M. Vaïsse les lourdes
charges dont la transformation de la ville a grevé les finances,
mais le temps, en éloignant les choses, nous permet de les voir plus
dans leur ensemble et de les mieux juger. Nous devons reconnaî-
tre que, s'il a pu entrer dans l'esprit de M. Vaïsse des vues politi-
ques étrangères à l'intérêt dé la cité, si tout n'a pas été suffisamment
discuté avant de s'engager, si trop de choses faites dans trop peu
de temps ont amené des perturbations économiques, M. Vaïsse, au
fond, nous a rendu un énorme service. Sans lui la vieille cité lyon-
naise était perdue et la nouvelle ville, la véritable, se créait au-delÃ