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É T U D E S BIBLIOGRAPHIQUES 155
soins des Syndicqs de la dite ville, le 12 mars 1662. A Lyon, de l'imprime-
rie de Pierre Guillimin, en rue Raisin, proche la place de Confort s. D., in-4°
3 ff. non chiffrés pour l'épître dedieatoire à madame Royale ; 35 pp. 1 f. non
chiffré pour devises, madrigaux et sonnets; 1 pi. gravée.
Nous avons déjà rectifié cette description : cet opuscule renferme quatre
feuillets non chiffrés pour le titre et l'Epître, une planche gravée par Audran
d'après de la Monce, 35 pages chiffrées et 11 pages non chiffrées pour devises,
madrigaux et sonnets ; au bas de la dernière page la signature du P. Ménes7
trier.
GXII. (Allut) 16. — Explication (non l'explication) de la machine exposée
pour le feu dejoye delà Saint-Jean-Baptiste sur le pont de Saône par les
ordres de Messieurs les Prévosts des marchands et Éçhevins de la ville de
Lyon, le mercredy 22 juin 1694. A Lyon, chez François Sarrazin, imprimeur
de Ms r le Gouverneur, rue Ferrandière, vis-à -vis le May; in—4° de 8 pp., 2,
pi. gravées représentant les deux faces du feu de joie.
Cette pièce n'a pas un titre à part; celui que fait connaître M. Allut est
l'intitulé de la première page ; l'indication du lieu d'impression est au bas de la
huitième; les deux gravures du feu de joie sont signées M. Ogier d'après P.
Sevin. Cette description ne porte pas le nom de C. F. Ménestrier.
XLIV (Allut) 17. — L'Assemblée des savans, présents des muses pour les
nopees de Charles Emmanuel II, duc de Savoye, roy de Chypre, etc.
avec Marie-Jeanne- Baptiste de Savoye, princesse de Nemours. Lyon, chez
la veuve Guillaume Barbier, imprimeur ordinaire du Roy et de S. A. R. de Sa-
voye; à la place Confort, 1665, in-4° 2 ff. non chiffrés pour l'épître; 42 pp.
C'est deux feuillets non chiffrés pour le titre et l'épître ; cette dernière qui
porte la. signature de Ménestrier n'a qu'un feuillet ou 2 pages d'impression.
' Au commencement de cet opuscule se trouve une pièce de vers contenant la
description de la place de Bellecour, lieu de réunion (fictif) de l'Assemblée des
savants, c'est-à -dire de tous les grands hommes, présidée par Minerve. Le
long récit qui suit n'est qu'une fiction en prose où l'auteur révèle l'étendue
de ses connaissances littéraires et historiques ; il partage sa narration en deux
journées ; la seconde, sous le titre le Ballet et le Carrousel commence à la page
27 jusqu'à la fin ; la place Bellecour y est également le lieu choisi par lui pour
être le théâtre d'événements fictifs comme dans la première journée.
J. RENARD.
(A suivre] •