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BENOIT PONGET . " 115 parti de la situation ! L'espoir se réalisa en 1868-1869, où un en- trepreneur, nommé Bertrand, acheta la maison voisine et le pla- card,sur lesquels il a rebâti un bel immeuble qui, je crois, a été productif. Par le traité du 18 janvier 1847, les entrepreneurs s'étaient engagés à exécuter l'ouverture de la rue Saint-Pierre moyennant les prix suivants par mètre carré de terrain cédé'à la ville, savoir ; 1° Pour la partie de la rue entre la place Saint-Nizier et la rue Longue : 525 francs ; 2° Pour l'élargissement de la rue Saint-Côme : 800 fr. 3° Pour le prolongement de la petite rue Longue : 400 fr. 4° Pour l'élargissement de la grande rue Longue : 500 fr. Il fut cédé : Pour la première partie : 744 mètres 84 à ., à 525 fr. . . . 391 041 Pour la deuxième : 648 mètres 52 d ., à 800 fr. . . . 518 816 Pour la troisième : 599 mètres 04 «., à 400 fr. . . . 239 616 Pour la quatrième : 146 mètres 92 d ., à 500 fr. . . . 73 460 soit en tout 2 139 mètres 32 d., qui ont coûté à la ville . . . . 1 222 933 Ce qui fait ressortir le prix moyen à 571 francs 64 cent. En résumé, pour tout le percement, de la place des Jacobins à la place Saint-Pierre, il y. a eu 5 098 mètres 55 d , livrés à la voie publique, pour lesquels la ville a payé le prix total de 2 769 303 francs. Le prix moyen du mètre superficiel ressort à 543 fr. 16 c. Sur les terrains expropriés pour la rue Saint-Pierre, il y eut 19 maisons rebâties, formant ensemble une surface de 2 610 mètres 1 9 d . De ces 19 maisons, 13 furent bâties sur la rue Saint-Pierre et 6 surla petite rue Longue. Poncet, pour son compte personnel, bâtit 11 maisons. PUITSPELU. (A continuer,)