Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
            SOCIÉTÉS SAVANTES


  ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON. — Séance                  5
juillet 1881. — Le secrétaire général annonce la clôture des concours ouverts
pour le prix de giavure et pour les médailles du prince fiebrun. Il y a quatre
concurrents inscrits cette année, et le travail des commissions va commencer.
   M. Hignard achève le compte rendu de l'ouvrage de M . de Rosemont qu'il a
été chargé d'examiner. Il résulte des observations personnelles faites par l'auteur
qu'on peut rattacher à deux types les différentes races humaines : l'homme sau-
vage ou primitif, dont on trouve encore des échantillons fossiles et des rejetons
vivants, plus ou moins dénaturés, et l'homme civilisé, sans couleur, destiné à do-
miner sur toute la terre. Le premier aurait recula vie, à la suite des plantes et des
animaux, le sixième jour de la création ; le second aurait été créé postérieure-
ment. C'est ce qui ressort pour M. de Rosemont, de la lecture attentive des deux
premiers chapitres de la Genèse. Mais il y a plus : la première création a été
séparée de la seoonde par un intervalle que la Bible appelle le repos du septièmo
jour; l'auteur estime que la seconde création a été suivie également d'un temps
cb repos, que ce temps est l'époque actuelle et qu'il aura une fin, notre sort
 étant d'ores et déjà assimilable à celui des habitants de la lune qui est un astre
 émané de la terre et qui est morte. Quand et comment aura lieu cette finalo
 transformation ? Ce sont les secrets de la vie future, que Dieu seul connaît.
 L'hypothèse de M. de Rosemont ne manque ni de hardiesse, ni d'originalité, ot
 les développements qu'il lui accorde font le plus grand honneur à son imagina-
 tion; c'est ce qu; MM. Rougier et Cuimet se sont plu à constater. M. Berlioux
 est allé . plus loin : il a cru de son devoir de protester contre cette théorie
 pnlvgénésique, au nom de la science et de la religion.
  Séance du 12 juillet 1881. — Dans cette séance publique, ont été prononces
deux discours de réception : 1° celui de M. Guigue sur Les deux Ponce, évéques
de Mûcon; 2° celui de M. Allégret, sur l'Ancienne Chine. Ces discours seront
publiés.
  Séance du 19 juillet 1881. — Le Président annonce, dès le déb-jt, qu'il a reçu