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— 380 — En terminant sa lettre à Domitius, l'auteur exprime la crainte que, s'il n'y mettait fin, l'automne pourrait trouver son destinataire occupé à la lire. Il ajoute qu'afin de ne pas paraître ennuyeux il n'a pas tout dit. Do- mitius aura donc d'agréables surprises à son arrivée. Nous avons vaine- ment cherché dans les lettres de Sidoine la trace d'une visite si instamment sollicitée. Le trajet est long de Camerino à Avitacum ; les perturbations politiques sont si nombreuses en Italie et en Gaule que les voyages ne sont pas toujours possibles ; peut-être que le maître d'école de la petite cité italienne se sera contenté, comme nous, de visiter par la pensée la demeure de son illustre ami. E. DEIORE.