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plusieurs reprises. Il eut six enfants, trois garçons et trois filles : Claude de
Bellièvre, l'aîné, mort sans postérité après avoir été juge mage de Novare
en Milanais ; Claude de Bellièvre, dit Claude I le Jeune, notre anti-
quaire ; Cathelin, le cadet, chanoine de Saint-Just et de Saint-Paul ; Andrée
qui épousa Etienne Bertholon ; Bonne, femme de Gonin Audrevet, tous
deux notables bourgeois de Lyon, et enfin Françoise, mariée à Nicolas I de
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      Claude I de Bellièvre fit sans doute ses premières études à Lyon, puis
alla les terminer à l'Université de Toulouse où il fut reçu docteur en droit.
A son retour, il débuta avec succès au barreau et fut pourvu bientôt de la
charge d'avocat du roi en la sénéchaussée de Lyon. Le 25 octobre 1532, il
épousait une Lyonnaise, Louise Faye, probablement la sœur de Barthélémy
Faye, président à la Cour des Enquêtes. Il en eut quatre enfants : Jean,
l'aîné, qui fut plus tard conseiller puis président du Parlement de Grenoble,
quand son père eut renoncé à cette charge, et Pompone de Bellièvre, le
Chancelier de France. Ses filles s'établirent fort bien, l'une et l'autre :
Marie épousa Bertrand Manuel, seigneur de la Faye ; Louise se maria à
Jean Vachon, seigneur d'Evres, en Dauphiné. Entre temps, Claude de
Bellièvre, devenu seigneur de Hautefort1, avait été nommé échevin en
1528 ; il s'occupait déjà beaucoup d'antiquités, recherchait les inscriptions
et passait le plus clair de son temps à étudier les auteurs latins, surtout ceux
qui avaient parlé de Lyon et dont il pouvait tirer quelque parti pour déchif-
frer ses trouvailles. Sa maison était située en bas du Gourguillon 3, et c'est
là qu'étaient réunies, dans son Jardin des Antiques, les pièces les plus im-
portantes de sa collection épigraphique. Il possédait encore une maison au




    1. Ses armes étaient : d'azur à lafasce d'argent accompagnée de trois trèfles d'or, deux et un, et pour tenant
deux anges.
    Cf. Steyert, Armoriai général du Lyonnais, Forez et Beaujolais et Inventaire des titres recueillis par Samuel
Guichenon, Lyon, L, Perrin, 1851 (frontispice).
    2. Cette maison fut occupée par les Trinitaires après avoir passé entre les mains des Sève et des de
Langes ; elle est aujourd'hui détruite et son emplacement correspond à cette partie de la place de la Trinité
d'où part la rue Bellièvre.
     Voir Nouvelles Archives du Rhône, tome II, p. 59.
     Rivière de Brinais, Description de la ville de Lyon, Lyon, A, Delaroche, 1741, p. 336 et suiv.