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— 35 — la mosaïque de Vienne, et la loi de leur retour, s'il y en a une, est beaucoup moins simple. Les carrés noirs des petits carrés y sont inscrits en losange. La bordure est différente. 3. « Cette mosaïque » dit Flacheron parlant de celle de la Déserte, « a > été enlevée par les ordres de M. le maire et transportée au Palais des Arts ». Artaud, qui a reproduit, dans son texte de 1835 x, tout le mémoire dont je n'ai cité que des extraits, met cette note sous le passage relatif à l'enlève- ment et au transport : « C'est-à -dire que, l'autorité n'ayant pas jugé à propos de faire des frais pour enlever cette mosaïque par le procédé de M. Belloni, on l'a portée au Palais des Arts toute brisée et incapable de servir ». Bien qu'elle fût « incapable de servir », comme il dit en son langage, la confrontation de sa planche XXVIII avec sa planche XXVII (en bas) ou avec sa table plus haut décrite, montre qu'il trouva le moyen de l'utiliser pour son usage personnel. Dans sa table, le vase du milieu est le motif 2 ou 4 de la cinquième rangée 3 ; l'une des rosaces d'angle le motif 1 ou 3 de la même rangée, l'autre le motif 1 ou 3 de la septième, les deux dauphins sont ceux de la quatrième. La demi-rangée du haut a fourni (motif 1 ou 4) la feuille cordiforme, (motif 3) lafleuren bouton, (motif 2) la demi-rosace, qui décorent trois des triangles de la table ; la demi-rosace du quatrième trian- gle est la moitié d'une rosace (motif 2 ou 4) de la deuxième rangée. La torsade du cadre n'a très probablement pas une autre origine que les élé- ments du décor. J'ignore la provenance du surplus. Quand elle acheta ce dessus de table, avec tout le cabinet d'Artaud?, la ville ne fit guère qu'acheter son propre bien. II 1. Dans le voisinage immédiat de la mosaïque de Flacheron furent trouvées, peu de temps après, trois mosaïques superposées, celles que 1. P . 109-112. 2. Dans le deuxième sens de ma description. 3. Voir Lechat, dans les Musées de Lyon en 1906, p, 31.