Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                                              — 38 —


                                                   III
      i. De la place qu'elle avait usurpée en 1867, notre mosaïque fut délo-
gée en 1880, lors de la construction du grand escalier oriental destiné à
desservir, outre les salles du premier étage que desservait déjà l'escalier
occidental, les nouvelles salles du deuxième étage. La cage de l'escalier à
construire devait en effet couper la salle de la Momie. UIvresse de Bacchus
fut donc enlevée et rangée provisoirement au rez-de-chaussée, dans l'an-
cienne salle de la Bourse '. Ce provisoire dura sept ou huit ans. Il s'agissait
encore une fois de résoudre la question d'emplacement, toujours difficile,
même après la réduction déjà opérée. Des quatre compartiments actuels de
la galerie qui sépare les deux escaliers et qui est aujourd'hui la galerie des
peintres lyonnais après avoir été la galerie Chenavard, le premier à l'est
était alors occupé par la mosaïque Michoud, le suivant par la mosaïque
Cassaire, représentant l'une et l'autre la lutte de l'Amour et de Pan, le troi-
sième par la mosaïque Montant (Orphée charmant les animaux). Le qua-
trième était libre 3. Dès 1882, on envisage le transfert de la mosaïque Mi-
choud dans ce dernier, beaucoup plus petit que celui qu'elle occupait, mais
largement suffisant pour elle, et la repose de l'Ivresse de Bacchus dans le
premier. Ce dessein ressort du rapprochement d'un devis de Mora père et
fils, en date du 28 octobre 1882 3, pour le déplacement de la mosaïque du
« Faune », avec une lettre du conservateur Dissard au président de la com-
mission des Musées, en date du 4 avril, transmise par celui-ci au maire le
 8 avril 4. Une somme de 5.000 francs est nécessaire, y est-il dit en sub-
stance, si l'on veut assurer la conservation de la belle mosaïque antique qui
était placée avant les travaux dans l'ancienne salle de la Momie et repré-
 sente « le triomphe de Bacchus ». Mais il ne fut donné suite au projet qu'en
 1887.

     1. Arch. mun., M'd. Aynard, président du conseil des Musées, au maire, 8 juillet 1887 ; ibid., R'b,
 Dissard, conservateur du Musée archéologique, au président de la commission des musées, 4 avril 1882.
     2. Voir, Arch. mun.. M'd, le double plan du 23 août 1878 (avant la restauration et projet de restaura-
tion).
     3. Arch. mun., M'e
     4. Arch. mun., Rsb.