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498 LES JULLIACIKNS AU SIÈGE DE LYON monument funéraire et dispersa les restes du malheureux général (1). Duphot avait publié en 1796 un sorte d'allégorie inti- tulée Mon Rêve, et composé une Ode aux mânes des héros morts pour là liberté, mise en musique par Lois, et devenue l'un des chants favoris du soldat. Nous voici arrivé au terme de cette trop longue revue. C'est à dessein, et sur les conseils les plus autorisés, que nous lui avons laissé sa forme de simple nomenclature. Ces notices biographiques, placées ainsi les unes après les autres sans lien apparent, répondaient mieux au double but que nous nous étions proposé, offrir aux amateurs de l'histoire lyonnaise quelques renseignements précieux sur une foule de nos illustres compatriotes, et montrer par de piquants détails ce que pouvait être la vie des écoliers, aux xvn c et xvm e siècles, dans un des plus célèbres collèges de France. « L'Oratoire a des collèges célèbres, dit M. de l'Averdy dans son compte rendu aux Chambres assemblées du Parle- ment, le 8 mars 1763; mais l'Académie dejuilly prépare à la France d'excellents sujets pour les premiers ordres de l'Etat .» Et plus bas l'orateur observe « que la ville de Lyon s'oblige de remettre à cette Congrégation le collège de la Trinité, à la charge de le desservir comme celui de Juilly. » Cette dernière clause, indiquée sans doute par d'anciens élèves de l'Académie royale, prouve combien ils étaient satisfaits de l'éducation qu'ils y avaient reçue. E . BONNARDET. 4T s* • r. ^ 1) THIERS. Hist. delaRév., Paris, 1845, T. IX, 384, T. X, 110. -gçpn 1803, o n démolit à Paris la maison qu'avait habitée Robespierre, fi*,. êtfon ouvrit une rue, que l'on appela rue Duphot