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3 58                  KATALIS RONDOT

N. Rondot, la première médaille avec effigie et gravée qui a
été faite en France; elle fut offerte par le Consulat de Lyon
à la reine Anne de Bretagne le jour de la première entrée
de cette princesse à Lyon, le 15 mars 1494. Cette médaille
était d'or. Elle fut frappée par des monnayeurs de la monnaie
de Lyon, et c'est à son sujet que le mot médaille fut employé
pour la première fois. Les coins de cette pièce furent gravés
à Lyon par deux orfèvres de Lyon, par Louis Lepère et
Nicolas de Florence ».
   Ces deux artistes étaient à peu près inconnus. N. Rondot
a trouvé dans les archives de Lyon des documents qui les
mettent en lumière et qui nous apprennent dans quelles
conditions fut exécuté le présent fait par la ville aux sou-
verains. L'auteur décrit treize exemplaires de cette pièce :
deux d'or, sept d'argent et quatre de bronze.
   A la suite de cette monographie, se trouve une substan-
tielle notice sur la médaille offerte peu de temps après à
Anne de Bretagne, accompagnée de Louis XII. C'était une
pièce coulée et non frappée, dettes grand module, 115 mil-
limètres de diamètre. Elle était d'or, fut modelée par
Nicolas Leclerc et Jean de Saint-Priest et coulée par Jean
Lepère. On ne' connaît aucun exemplaire original de cette
belle médaille. N. Rondot cite et décrit une soixantaine
d'exemplaires de fonte ancienne, reproduits sans doute
d'après l'exemplaire, aujourd'hui disparu, que le Consulat
s'était réservé.
   Nous ajouterons qu'il existe de cette médaille et de celle
de Philibert le Beau et Marguerite d'Autriche des surmou-
lages modernes.
   De 1885 à 1892 parurent les monographies de Jacob
Richier, Nicolas Bidau, Claude Warin, Lalyame, Hendricy,
Mimerel, Jéronyme Henry, sculpteurs, graveurs et médail-