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MARIUS ET LUDOVIC PENIN 30I 186. — Saint Gilles, de face, tenant de la main gauche sa crosse abbatiale et bénissant de la main droite ; au second plan, une biche percée d'une flèche. Légende circulaire, S. AGIDI ORA PRO NOBIS. R. Sous un ornement gothique, une étoile rayonnante porte la date, 1865 : au-dessous, le tombeau de saint Gilles, et sur un cartouche, la date AN" DN" MDCCCLXVIII ; en pointe, un écu chargé de l'agneau pascal. Légende circu- laire, IN- H- TML- Q.-C-B- JEGD; au bas,L. PENIN A LYON. Médaille elliptique, argent et bronze, 28 X 18 millimè- tres. Saint Gilles vivait au vn e siècle. Grec de naissance, il s'était retiré en un ermitage près de l'embouchure du Rhône, dans le même lieu qui devait plus tard porter son nom. La légende veut qu'il ait été nourri pendant quelque temps du lait d'une biche ; cet animal, blessé au cours d'une chasse et poursuivi, se réfugia auprès du saint ermite et fit découvrir sa retraite. Lui-même fonda dans la suite, sur le même emplacement, un monastère auquel il donna la règle de Saint Benoit (Acta SancL, I er septembre,). La date, 1865, est celle de la découverte de son tombeau dans la crypte de Saint-Gilles; celle de 1868 rappelle l'inaugura- tion de ce tombeau et la consécration d'un autel sous son vocable. La composition de la médaille est l'œuvre de l'éminent architecte Revoil, mort le 14 décembre dernier. J. BEYSSAC.