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238 CHRONIQUE D'AOUT I9OI
guides; il vient d'établir une sorte de guide graphique, par-
lant aux yeux avec la plus grande précision et une incompa-
rable rapidité.
Ce Guide pratique des Alpes sera très apprécié des touristes.
J'ai donné quelques chiffres concernant les publications
dans le Rhône. Combien ces publications sont parfois bonnes
à feuilleter! C'est ainsi que le Lyon-Horticole, avec une
notice très intéressante sur le regretté Louis Cusin, secré-
taire général de la Société pomologique de France, nous
donne une étude très curieuse sur l'ancien Alcazar de Lyon,
qu'égayaient tant de végétaux exotiques, où de 18^3 Ã
1870, Antony Lamotte conduisit si souvent la danse éehe-
velée et qui disparut pour faire place à l'église de la Rédemp-
tion. Après la description du monument disparu, nous
trouvons une notice des plus documentées de la flore, notice
qui doit intéresser vivement les fervents de l'horticul-
ture.
Citons aussi le Compte rendu des travaux de la Chambre
de Commerce de Lyon pendant l'année 1900, ouvrage précieux
pour la masse de documents qu'il contient et conserve Ã
notre fabrique et à nos industries.
C'est à notre fabrique aussi que s'adresse M. E. Pariset,
qui publie l'Histoire de la Fabrique Lyonnaise, étude sur le
régime social et économique de l'industrie de la soie Ã
Lyon depuis le XVL siècle.
A cette époque, lorsqu'il est parlé de manufactures de
soieries en France, l'industrie soyeuse est à son apogée en
Italie. Il ne peut être question que de l'imiter.
Lyon était un centre considérable d'importation et de
vente pour les tissus de soie. Les profits qu'en tirait le
commerce, en y joignant ceux, d'ordre général, que procu-
raient à la place de Lyon les foires périodiques, étaient tels
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