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160 CHRONIQUE DE JUILLET 1^0 1
seau et l'élude de la Nature, par M. Compayré, Recteur de
l'Université de Lyon, qui a déjà publié, dans une grande
revue américaine, un ouvrage sur tAbélard et l'origine de
l'histoire des Universités. Ces études font partie d'une série
très importante : Les grands Educateurs.
Ainsi s'enrichissent sans cesse nos bibliothèques.
A ce propos, qu'il nous soit permis de reproduire, sans com-
mentaires, la note suivante publiée par la Tribune de Lyon,
journal socialiste, par conséquent, peu suspect en la matière.
« Nous avions toujours supposé, dit ce journal, que les
bibliothèques étaient surtout utiles aux bibliophiles et aux
savants. Il paraît que nous nous étions trompés.
« On prêtait des livres à des lettrés qui, en leur qualité
de lettrés, ne les détérioraient certainement pas. Us les pou-
vaient emporter de façon à les consulter dans leur cabinet
de travail. D'ordre supérieur, on les leur a supprimés ! Sont
seuls autorisés à emporter, dorénavant, les professeurs de
lycée et les professeurs des écoles communales.
<( Nous n'insistons pas sur le côté drôle de la mesure. Nous
sommes convaincus que M. Augagneur qui est un lettré, saura
rétablir les choses telles qu'elles étaient auparavant. »
Terminons notre chronique en saluant les nouveaux
chevaliers de la Légion d'honneur, M. Michel, notre compa-
triote, dont on connaît la longue exploration en Abyssinie Ã
la tête de la mission Bonchamps; M. Bocuze, administrateur
des LIospices; M. le docteur Garnier ; enfin M. Bleton,
notre aimable et si érudit collaborateur, qui a rendu tant
de services aux arts et aux lettres et que la Revue du Lyon-
nais s'honore de compter parmi ses plus fidèles amis. Nul
n'était plus digne que lui de recevoir la croix. -Nous l'en
félicitons de tout cœur. Pierre VIRÉS.
Le Gérant : P. BERTHET.
Imp. Mougin-Rusand, WALTENER & O , Successeurs, rue Stella, Lyon
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