page suivante »
120 L'ACADÉMIE DE LYON son principe astringent et ayant reconnu que le même principe existe dans la noix de galle des boutiques, il avait fait des expériences pour dépouiller ce fruit de son abon- dant mucilage et en rendre l'extrait plus efficace. Il cita ensuite plusieur faits à l'appui de ses observations. Le citoyen Brongnard, qui assistait à la séance, et l'académi- cien Rast présentèrent quelques réflexions concordantes sur le même sujet. Le secrétaire perpétuel Latourrette et le directeur Bou- lard payaient largement de leur personne dans les actes de la Compagnie. Boulard, qui était architecte et agent voyer en chef, avait presque toujours en réserve, pour remplir la séance, quelque communication plus ou moins savante. Le 17 juin, il mit sous les yeux de l'Académie les premières feuilles de la table chronologique et raisonnée des Mémoires et Travaux divers faits par les académiciens depuis l'origine de la Compagnie. On en approuva le plan et l'exécution, et on l'engagea à continuer cet utile travail ; en consé- quence de quoi, il prit dans les archives le portefeuille de l'année 1737 et y replaça celui de 1736. Le 25 juin, il lut un mémoire sur un moyen de détruire les durillons ou cors aux pieds. Je n'en ai pas trouvé le manuscrit dans nos archives, mais dans le procès-verbal du jour, le procédé est décrit assez au long pour que chacun en puisse facile- ment utiliser l'application. Le 9 juillet, le même Boulard communiqua un procédé pour maintenir exactement vertical le jalon d'arpentage entre les mains de l'opérateur. Le 30, c'est un mémoire ayant pour titre : « Description et usage d'un instrument, en bois, très simple, propre à mesurer les petites distances ou hauteurs inaccessibles. » Enfin, le 6 août, il développe un système qui permet d'obtenir un mouvement en ligne