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434 LA SCULPTURK A ROM1- Les premiers noms à citer après Magister Christianus sont ceux de Giovanni et de Guido sur l'architrave du ciborium de Santa Maria di Castello à Corneto ; ceux d'un autre Giovanni, de son père Paulus, de ses frères Pierre, Angclo et Sasso, sur l'architrave du ciborium de Saint- Laurent hors les Murs ; celui encore de Nicolas, petit-fils de Paul et fils d'Angelo, sur le chandelier pascal si curieux dont je parlais il y a un instant et qu'on admire à Saint- Paul hors les Murs. Ce chandelier affecte la forme d'une colonne de marbre, haute de cinq mètres environ, cou- verte de sculptures tirées de la vie du Christ; elle repose sur une base carrée dont les angles sont ornés de sphinx grossièrement sculptés, courts et épais, aux regards sans expressions, simples trous ronds creusés dans le marbre ( i ) . Le nom de ce même Nicolas se trouve sur une inscrip- tion de l'église San Bartolommeo, dans Ylnsula Tibe- rina (2), et encore dans la cathédrale de Sutri, accolé au nom de son père Angelo (3). Mais il est bien difficile de se retrouver dans la filiation de tous ces ouvriers en marbre, qui, portant le même nom patronymique Pierre, exécutèrent des travaux ana- logues. C'est ainsi qu'aux deux Pierre déjà cités viennent ciborium, qui rappelle les petits édicules qu'on éleva au début du chris- tianisme sur les tombeaux des martyrs, était appuyé sur quatre colonnes auxquelles étaient souvent attaché un rideau d'étoffes précieuses; du sommet du ciborium pendait un ostinsorium, vase en forme de colombe renfermant le viatique. Au centre de l'abside, sur une plate-forme, s'élevait la cathedra, le trône épiscopal. (1) Le nom de l'artiste et de son collaborateur se lisent ainsi : « Ego Niconaus de Angilo, cum Petro Passa de Tito hoc opus coplevi. » (2) Nicholaus de Angelo fecit hoc opus. (3) Besch. Roms, 11, 455.